Deux cents éleveurs sont ciblés pour bénéficier d’un renforcement des capacités sur les techniques d’élevage des insectes comestibles à Kinshasa et à Bandundu. Financé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à hauteur de 247.000 dollars, ce programme vise à lutter contre la malnutrition.
D’une durée de deux ans, le projet a privilégié l’élevage du grillon (Makelele), de la chenille cirina (Mikwati), de la sauterelle et du criquet (Mpasu). Il s’isncrit, selon le représentant de la FAO en RDC, Ndiaga Gueye, dans le cadre de l’objectif du gouvernement congolais de limiter les importations alimentaires par l’approche « le Congo nourrit les Congolais ».
D’après les études réalisées par la FAO, les insectes retenus sont constitués, en moyenne, de quelque 75 % de protéines contre seulement 43% pour des viandes traditionnelles. Ils contiennent donc une grande quantité des minéraux, beaucoup de vitamines et moins de graisse.
Ce projet vise également l’amélioration du revenu des ménages, principalement des femmes et des jeunes. Pour son opérationnalisation, la FAO va implanter un Centre de promotion d’élevage d’insectes comestibles (CPEIC) doté d’une banque de gênes d’espèces d’insectes comestibles au pays. Le centre servira, en outre, à promouvoir un élevage commercial de ces insectes.
Bonne nouvelle ! Le gouvernement, selon la FAO, appuie ce programme dès lors qu’il contribue à lutter contre la malnutrition touchant 5 millions d’enfants en RDC.