DRC Texaf Digital Village est le plus grand espace numérique d’Afrique, avec plus de 4 000 m² de superficie. Le groupe TEXAF a bien voulu le mettre à la disposition des organisateurs du sommet africain Digital Story. Et ce n’est pas pour rien que la conférence de presse annonçant l’organisation de cet événement du 15 au 17 avril prochain, sauf imprévu, y a été tenue le vendredi 6 mars. À cette conférence de presse étaient conviés tous les partenaires : Jean-Philippe Waterschoot, le CEO du groupe Texaf ; Denis Banlier, le directeur général adjoint d’Orange ; Jean-Claude Eale, le CEO de l’agence de communication CMCT TCG ; Christian Nsakala, le président de Congo Tech ; et Dominique Miguisha, le conseiller spécial du chef de l’État en charge du numérique.
À tour de rôle, ils ont pris la parole pour exprimer à la presse l’enthousiasme qui les animent à prendre part à ce sommet centré sur le numérique. Cet événement s’inscrit dans la « vision du président de la République, celle de faire de la République démocratique du Congo le plus grand hub technologique d’Afrique centrale », a laissé entendre Dominique Miguisha.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo veut donc accompagner la jeunesse africaine dans cette transformation digitale, permettant ainsi de créer des emplois, de réduire la pauvreté et les inégalités, et de contribuer aux objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) et les Objectifs de développement durable (ODD). C’est pour cette raison sans doute qu’il a accepté d’être le président d’honneur du comité de pilotage du sommet African Digital Story 2020.
Thomas Strouvens, qui est le Co-founder & Business Developer de la Kinshasa Digital Academy, a rappelé à l’intention des journalistes qu’il avait été organisé en 2018 la première édition de Kinshasa Digital Week. Ce meeting tech avait pour mission de connecter les start-ups aux grands groupes. En avril 2019, Thomas Strouvens et son équipe d’organisation ont gagné le pari de la 2è édition de Kinshasa Digital Week placée sous le thème « Le numérique au service de la bonne gouvernance en RDC ».
Et le groupe Publicis va fusionner avec Kinshasa Digital pour donner naissance à African Digital Story. À ce jour, plusieurs partenaires, dont le groupe Texaf, ont rejoint l’aventure et accompagnent Kinshasa Digital dans ce grand projet numérique. Car, comme l’a souligné Denis Banlier, à la conférence de presse, « il existe un besoin criant de développer le numérique en Afrique qui est le continent où la monnaie électronique est la plus utilisée au monde ».
Aussi, certains partenaires sont convaincus que la RDC est un bon terrain pour développer le numérique, par sa population grandissante et sa jeunesse innovante et motivée. « Il est donc impératif de leur faciliter l’accès aux différentes institutions pour promouvoir leurs inventions et solutions aux problèmes du continent », a, pour sa part, déclaré Christian Nsakala.
Tournée préparatoire
Les organisateurs expliquent qu’African Digital Story est le plus grand réseau d’événements d’open innovation en Afrique francophone. Avant la tenue proprement dite du sommet, une tournée préparatoire a été entreprise pour identifier les challenges des acteurs institutionnels et économiques. La caravane est passée dans six villes, en commençant par Kinshasa, Lubumbashi, Brazzaville, Douala, Cotonou et Bruxelles.
Thomas Strouvens a indiqué que 5 000 acteurs numériques, une cinquantaine d’incubateurs et plus de 250 start-ups africaines ont été rencontrés à travers l’Afrique et la Belgique. Il est prévu plus de 5 000 participants, 200 exposants et cinq pavillons pays lors du sommet. Environ 50 start-ups et 50 hubs d’Afrique feront le déplacement à Kinshasa pour rencontrer l’écosystème du pays.
Les organisateurs ont choisi le format sommet et salon pour cet événement, qui est une première en Afrique. Au moins, huit chefs d’État et de gouvernement sont invités à ce sommet.