La faible inflation, avec 0,5% en rythme annuel, au lieu de 1,5% en rythme anticipé, que le pays connaît ne va pas arranger les choses. Les ministres de l’Economie et des Finances, Emmanuel Macron et Michel Sapin, l’ont confirmé : les économies prévues en 2015 seront moins importantes que les 21 milliards d’euros annoncés. Elles concernaient, par exemple, le gel des retraites qui sont, logiquement et mécaniquement, moins importantes. Lorsqu’on prévoit de priver les retraités d’une augmentation de leur pension basée sur l’inflation et que cette dernière est plus faible qu’attendu, l’augmentation est également plus faible, comme l’est également l’économie réalisée. Le montant global va avoisiner le milliard d’euros.
Michel Sapin ne remet pas en cause l’objectif de 50 milliards d’euros d’économies à réaliser, d’ici à 2017.