Depuis quelques années, le pays a décidé de mettre en pratique une politique monétaire ultra-accommodante, prônée par la Banque d’Angleterre.
Cette dynamique a provoqué une reprise de l’activité, au niveau de l’immobilier et un rebond, du côté de la consommation des ménages. Le gouvernement britannique s’était lancé dans une politique d’austérité, accompagnée d’incitations fiscales et réglementaires, qui ont profité aux entreprises. Pendant le deuxième trimestre de l’année, la croissance du produit intérieur brut britannique a affiché + 0,8 %, par rapport au premier trimestre. Si le même rythme, sa croissance va atteindre 3,2 %, sur l’ensemble de l’année en cours et le pays sera en tête des membres de l’Union européenne.
Le pays récolte les fruits d’une politique économique audacieuse. Cette croissance a aussi stimulé le marché du travail. Le taux de chômage a baissé à 6,4 %, le plus bas niveau, depuis fin 2008.