Devant l’ampleur de la fièvre hémorragique à virus Ebola, l’aide d’urgence de 32 millions d’euros déjà accordée à la Guinée par le FMI ne sera pas suffisante. Cette institution veut faire plus. Le virus a déjà provoqué la mort de plus de 4 033 personnes dont 778 en Guinée. Le FMI déclare être « prêt à faire plus pour la Guinée », l’un des trois pays africains les plus frappés par l’épidémie. L’annonce a été faite par Christine Lagarde, la directrice du FMI, à la suite d’une rencontre avec le président guinéen, Alpha Condé. Son centre de traitement situé à Conakry est presque saturé. La Guinée, comme d’autres pays africains touchés, manque de moyens, de traitements et de centres de soins appropriés. En plus de la Guinée, le FMI a débloqué en septembre un total de 102 millions d’euros d’aide : 40 millions pour le Liberia et 30 millions pour la Sierra Leone. « Au-delà de la perte de vies, le virus Ebola menace d’inverser les progrès réalisés par ces pays en matière de réduction de la pauvreté », a expliqué Christine Lagarde.