En 2017, la Côte d’Ivoire entend ravir le leadership de la production d’anacarde à l’Inde. Le pays qui est actuellement le second producteur mondial de la noix, table sur une production de 700 000 tonnes pour la prochaine campagne, après un niveau record atteint avec la récolte de la saison 2014/2015 qui s’est élevée à 625 000 tonnes.
En Côte d’Ivoire, l’anacarde a connu une véritable révolution au cours des dix dernières années. La production de la nation éburnéenne, qui était de 185 000 tonnes en 2005 a dû progresser de façon radicale pour permettre au pays de ravir la place de premier producteur de la noix sur le continent. Il faut dire que les prix extrêmement attractifs ont contribué à rehausser l’intérêt des producteurs pour la denrée.
Selon Malamine Sanogo qui dirige le Conseil ivoirien du coton et de l’anacarde (CCA), «Tout le monde reconnaît qu’il y a eu une amélioration du niveau de vie», avant d’ajouter que l’anacarde donne de l’espoir au nord du pays, qui est le principal bassin de production de la noix. L’an dernier, le marché mondial de la noix de cajou a généré un CA de 4,69 milliards de dollars.