Selon Elijah Mhlanga (photo), porte-parole du ministère sud-africain de l’Education primaire, il s’agit pour l’Afrique du Sud d’apprendre le mandarin « à autant de personnes qu’il sera pratiquement possible ».
Cette initiative s’inscrit dans un accord général sur l’éducation entre l’Afrique du Sud et la Chine, qui vise à former en Chine des centaines de professeurs sud-africains. « Il y a des professeurs qui voyagent en Chine pour leurs formations et la Chine va envoyer des professeurs dans notre pays », précise Elijah Mhlanga à l’AFP. « Allez dans les écoles qui proposent déjà le mandarin et vous serez stupéfaits par le nombre d’enfants qui le parlent », ajoute-t-il.
Réciproquement, le Chine développe de son côté l’apprentissage des langues africaines : « Quand j’étais en Chine en 2004, les écoles apprenaient déjà aux élèves le swahili et le zoulou. C’était il y a plus de dix ans et les Chinois ont déjà assimilé ces langues, » reconnaît Paul Tembe, chercheur au centre des études chinoises de l’université de Stellenbosch (sud).