Ce sont les sites web des administrations qui ont été visés le 23 avril 2015.
Selon un communiqué du ministère du Développement et de l’Economie numérique des postes, « il a été constaté des difficultés pour accéder aux sites web des ministères et institutions. Ces difficultés seraient l’œuvre des cybercriminels qui ont attaqué lesdits sites ».
Au total, le piratage a concerné trente-six plateformes des administrations. Il s’agit, entre autres, des ministères du Sport, des Finances, de l’Environnement et de la Fonction publique. Parmi les institutions, on dénombre la Cour des comptes, le Conseil constitutionnel et le Comité d’organisation du Hadj. Les premières enquêtes ont permis de se rendre compte que la cyber-attaque est l’œuvre du groupe de hackers turcs baptisé « Alsancak Tim », créé en 2013.
« Aussitôt l’incident révélé, les techniciens de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication se sont mis à pied d’œuvre en collaboration d’autres services techniques notamment l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’informations (Anssi) pour circonscrire l’attaque et rétablir dans les meilleurs délais les différents sites web », a indiqué le ministère.
Ce n’est pas la première fois que des cyber-pirates attaquent le sommet de l’État au Burkina. En janvier 2014, l’ancien président de la République, Blaise Compaoré, a été victime d’une tentative de piratage de son compte Twitter.