Après Africell, Airtel, Vodacom, Tigo, Orange, Selon l’agence Ecofin, au 2ème trimestre 2014, la République démocratique du Congo verra son marché du mobile s’étoffer d’un nouvel opérateur. Constant Mopanze, le directeur général par intérim de la société Yozma Timeturns a annoncé à la presse que c’est à cette période que l’entreprise envisage de lancer son réseau mobile dans le pays.Il a indiqué à ce sujet que la société basée enChypre a obtenu sa licence depuis 2009 pour 45 millions de dollars américainsElle n’a pas pu l’exploiter parce que « les fréquences qui lui avaient été attribuées.Elle avait connu beaucoup de problèmes d’ordre juridique et technique ».
A présent,a-til fait savoir, tout semble être revenu à la normale. L’entreprise a d’ailleurs déjà payé la première tranche de sa licence, soit 5 millions de dollars, à la Direction générale des recettes administratives et domaniales (Dgrad), conformément au calendrier convenu dans l’acte d’engagement signé en janvier dernier à Kinshasa par les deux parties sur « les modalités de paiement des frais des licences ». Yozma Timeturns qui a, depuis 2012, déployé plusieurs pylônes télécoms à travers la ville de Kinshasa, a acquis également son propre siège social. La société Yozma appartient au groupe Timeturns, déjà actif dans la téléphonie en Sierra Leone, Ouganda, Tanzanie, Burundi, Cambodge ou encore Nepal. D’après plusieurs sources du ministère ,la liste des opérateurs déjà inscrits à l’agenda du ministère des poste et NTIC, annonce l’arrivée d’un 7 ème pérateur et Supercell.
Selon un cabinet de consultance, le marché congolais présente toujours des opportunités intéressantes pour un nouvel opérateur de téléphonie mobile. A part le faible taux de pénétration de la téléphonie mobile en RDC (environ 17%), il y a la difficulté des opérateurs actuels à fidéliser les abonnés avec tout ce que l’on enregistre comme plaintes en termes de mauvaise qualité de services (perturbations sur le réseau, difficultés de recharge, conversations parfois inaudibles, problèmes de connexion…).En témoigne, la mise en demeure faite dernièrement par le Ministre des Postes et télécommunications, nouvelles technologies de l’information.