Le Fmi pour la stabilité macroéconomique en Afrique

Le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne note que la croissance du PIB devrait atteindre 5,5% en 2014 contre 4,9% en 2013. C’est ce qu’indique la dernière réunion de la Troïka stratégique présidée le 28 avril dernier par le Premier Ministre. Les auteurs du rapport précisent que « cette croissance devrait s’appuyer sur des investissements massifs dans les infrastructures et les activités minières et agricoles ». Mais, souligne le même rapport, « ces perspectives sont sujettes à quelques aléas liés à la croissance relativement modeste dans les pays émergents, et le resserrement des conditions financières pouvant amener certains pays, dont la Chine, à consentir moins d’investissements en Afrique subsaharienne ». Pour faire face à cette situation, le FMI exhorte les pays africains à mettre davantage l’accent sur le maintien et la consolidation de la stabilité macroéconomique, facteur clé de la croissance de ces dernières années en Afrique. Pour soutenir cette croissance et surtout appliquer les recommandations du Fond Monétaire International, la Troïka stratégique renseigne que grâce à des économies réalisées suite à une politique budgétaire orthodoxe, le Gouvernement a, sur fonds propres, financé de nombreux projets dans les secteurs des infrastructures routières, sociales, énergétiques, des transports, et de l’agriculture. Même si dans ce dernier volet, les résultats ont été de loin inférieurs à la demande tant les prix des biens sur le marché n’ont pas bougé, au contraire, la tendance est plutôt à la hausse. Peut être que le projet des parcs agroindustriels viendra corriger les campagnes agricoles lancées dans les onze provinces du pays. En dépit de ce constat, le gouvernement est d’avis que ces activités, porteuses de croissance au sens qu’elles génèrent des externalités positives dans le système économique national, sont couplées à une politique monétaire prudente, notamment pour assurer et maintenir la stabilité du cadre macroéconomique, indispensable à la prévisibilité, facteur clé de décisions des agents économiques. A ce sujet, les principaux acteurs concernés ont été appelés à plus de proactivité.