Les communautés locales dans les provinces du Bandundu, de l’Equateur et Orientale dénoncent l’existence d’un réseau maffieux dans le domaine de la production et la commercialisation du bois en RDC qui opère sous la coupe de l’administration en charge des forêts et de certains compatriotes. La révélation a été faite par le porte-voix de dites communautés, à savoir, la société civile lors d’une conférence tenue lundi dernier à Kinshasa.
Pour le coordonnateur du Réseau Ressources Naturelles (RRN), M. Joseph Boba, il est temps que le Gouvernement prête attention aux cris lancés par diverses structures qui dénoncent haut et fort que les droits des communautés locales et des autochtones sont constamment violés par les exploitants forestiers qui foulent aux pieds leurs engagements souscrits dans les cahiers de charge. Ces exploitants font usage des forces de l’ordre pour mâter les populations qui pour la plupart désertent leurs milieux.
En effet, selon la société civile, au-delà de la violation des droits des autochtones, les entreprises exploitant ne respectent pas les normes recommandées pour la coupe et le transport du bois. Ils vivent comme dans un pays conquis. Ils pratiquent un abattage effréné pour exterminer toute la richesse forestière. Et pourtant, il est recommandé à faire le reboisement pour préserver la nature.
Par ailleurs, en ce qui concerne la contrepartie de l’exploitation, alors que la population attend la construction de grands ouvrages collectifs comme les hôpitaux, les écoles, les routes, les ponts, les entreprises font des arrangements avec certains services concernés par la gestion des forêts pour minorer les taxes dues à l’Etat pendant que sous d’autres cieux notamment au Liban le bois demeure une ressource importante qui génère d’importantes sommes d’argent.
Concernant l’importance du reboisement, un intervenant a révélé que l’ONG catholique Caritas organise régulièrement des campagnes destinées à sensibiliser la population sur l’utilité de l’arbre dans la régulation de l’écosystème environnemental. A travers ces campagnes dénommées ‘’ceinture verte’’, la population est appelée à planter un arbre.