Les importateurs baissent les prix de biens de grande consommation

Les-importateurs-baissent_contentLes prix des produits de grande consommation notamment les chinchards, les poulets, le riz et le sucre viennent d’être revus à la baisse chez les importateurs, en exécution de l’accord signé récemment entre le gouvernement et ces derniers alors que le mouvement n’est pas encore suivi par les détaillants, selon le constat fait sur terrain, en début de semaine par une délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Economie et commerce, Jean Paul Nemoyato qui s’est fait accompagner pour la circonstance de quelques députés nationaux.

S’agissant des chinchards, un carton de 30 Kilos de 16+ se négocie à 41.850 FC chez les importateurs et à 43.250 FC par les distributeurs, soit une marge bénéficiaire de 12,5%. Le carton des poissons de 18 + s’achète auprès des importateurs à 52.545 FC et à 54.405 FC chez les détaillants, soit une variation de 15%. Pour leur part, les prix des poulets ont connu une baisse de prix de l’ordre de 14,29%,soit de 25.285FC ce jour contre 27.119FC il y a peu, pour la marque « Wilki ». Le sac de riz thaïlandais de 50 Kilos a aussi baissé de prix de 20 % auprès des importateurs à la suite de cet accord bipartite. Il en est de même du sac de sucre dont le prix actuel est de 44.540 FC contre 46.675 FC, c’est-à-dire une baisse de 11%.

Fort de ce constat, le ministre a donné des instructions fermes aux services compétents de façon à contraindre les détaillants et autres propriétaires des chambres froides à respecter scrupuleusement la marge bénéficiaire exigée, celle ne dépassant pas 10% du prix d’achat auprès des importateurs. Il a déploré aussi le comportement de certains opérateurs « véreux » qui ont subitement changé le prix sur le tableau d’affichage à son approche. Il a promis pour ce faire des sanctions exemplaires aux récalcitrants et « saboteurs de la loi ».

L’élan de solidarité des députés nationaux

Dans leur réaction, les députés  nationaux ont dans la suite du ministre réaffirmé le rôle d’un élu du peuple, celui de porter auprès des décideurs la voix des sans voix et dans le cas d’espèce, au gouvernement, dans la recherche du bien être des populations. Ils ont eux aussi dénoncé les pratiques de certains opérateurs qui fixent les produits de leurs produits en foulant aux pieds la législation en vigueur. L’objectif, ont-ils rappelé, étant celui de voir se transformer en acte la recommandation du Chef de l’Etat au gouvernement de cohésion nationale à savoir, « faire bénéficier aux congolais les retombées positives de la stabilité des indicateurs du cadre macro-économique ».