A quelques jours de la rentrée académique, le personnel de l’université donne de la voix : il réclame une augmentation sensible de la prime mensuelle. Une façon de tenir le gouvernement à la jugulaire.
Les professeurs, assistants et administratifs réclament une révision à la hausse de leur prime. Ils exigent ainsi un supplément de 500 000 francs (environ 543 dollars), payables avant la rentrée académique 2015-2016. La revendication a été rendue publique le 26 septembre.
Le président de l’Association des professeurs de l’université de Kinshasa (APUKIN), Antoine Kitombole Tshovu a appelé le gouvernement à majorer leurs primes comme il l’a fait en faveur d’autres secteurs. Il y a plus de deux semaines, l’exécutif s’est engagé à augmenter de 150 000 francs (160 dollars) la prime de risque payée mensuellement aux médecins. Un geste similaire avait été posé auparavant en faveur des enseignants de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel qui menaçaient de débrayer avant la rentrée scolaire.
Il explique cette revendication par la dépréciation de la prime institutionnelle qui ne satisfait plus les besoins essentiels de tous les membres du personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire, toutes catégories confondues. Le corps académique a estimé nécessaire que l’augmentation de cette prime se fasse avant la rentrée académique 2015-2016. En décembre 2014, une cinquantaine de professeurs de l’université de Kinshasa, nouvellement engagés, avaient réclamé le payement de leurs salaires.
Préalable à la rentrée
Cette demande d’augmentation est liée à la dépréciation de la prime institutionnelle qui ne satisfait pas les besoins essentiels. Programmée pour le 15 octobre prochain, la rentrée académique est mal partie. Pour eux, l’augmentation de cette prime est un préalable à la rentrée académique 2015-2016. Ils ont fait savoir dans une déclaration lue à l’issue des travaux qui ont réuni, fin septembre, le collectif des associations et des établissements supérieurs et universitaires.
Kitombole Tshovu a indiqué que cette demande d’augmentation est liée à la dépréciation de la prime institutionnelle qui ne satisfait plus les besoins essentiels de tous les membres de ce corps. Ils expliquent leur revendication par la dépréciation de la prime institutionnelle qui ne satisfait plus les besoins essentiels de tous les membres du personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire, toutes catégories confondues. Il y a plus de deux semaines, le gouvernement s’était engagé à augmenter de 150 000 francs (160 dollars américains) la prime de risque payée mensuellement aux médecins.
Ce n’est pas la première fois que les professeurs de l’université de Kinshasa montent au créneau pour réclamer cette prime. Tout récemment, ils avaient lancé un ultimatum au gouvernement pour le paiement des arriérés de la prime de fonction académique. Une évaluation du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 10 avril 2010 où l’APUKIN représentait l’ensemble des professeurs du pays, basé sur l’amélioration de leurs conditions de travail avait été faite.
Au mois de juin, un groupe de professeurs d’université impayés depuis plusieurs mois avait improvisé un rassemblement devant la Primature. Certains d’entre eux réclamaient la régularisation de leur situation administrative, d’autres d’être pays selon leurs grades. Ils avaient été dispersés par la police. Début juillet, une quarantaine d’entre eux impayés depuis plusieurs mois ou pas selon leurs grades se rassemblaient devant la Primature pour réclamer la régularisation de leur situation. Ils avaient été brutalement dispersés par la police, certains avaient même été blessés.