Face aux réguliers cas d’accidents mortels sur les routes congolaises, la Commission nationale de prévention routière (CNPR) relance sa campagne de civisme routier, avec notamment le renforcement des indications sur les artères de Kinshasa.
Arrêts Kingasani ya Suka, Pascal, Bitabe, Masina Petro-Congo et Ma Crevette, Boulevard du 30 juin, Boulevard Lumumba sont des artères où l’on dénombre un nombre important d’accident, selon la Commission nationale de prévention routière (CNPR). Une bonne partie de ces accidents intervient suite à l’absence ou au non respect des signalisations routières par les piétons, comme des automobilistes. Pour faire face à cette situation, la CNPR, en attendant de gros moyens, annonce la relance de l’opération consistant à renforcer la visibilité des signaux sur les grandes artères. Elle va donc repeindre des indications devenues invisibles. Il s’agit de renforcer des marquages au sol avec des traits et des flèches pour guider les piétons et orienter les chauffeurs. Vale Manga, président de cette commission, a rappelé que ce sont, pour la plupart des cas, des automobilistes qui sont à la base de ces accidents sur la route, par notamment leur excès de vitesse, lié à l’indiscipline, à la consommation de l’alcool et à l’imprudence au volant. La défaillance de l’état technique de certains véhicules est aussi dans le nombre. Devant ce danger permanent, a ajouté Vale Manga, la CNPR a mené plusieurs campagnes de sensibilisation et de civisme à l’endroit de tous les usagers de la voie publique : chauffeurs, piétons, agents de l’Etat, Policier de circulation routière. Une autre campagne est en vue, à l’attention des piétons, spécialement les écoliers et élèves qui doivent savoir comment traverser la chaussée et où prendre son transport, sans risque. Il a regretté que certaines écoles abandonnent les enfants se débrouiller pour traverser la voie.
La technologie
Par ailleurs, Vale Manga a révélé que des études sont en train d’être menées pour renforcer la prévention routière, avec l’introduction de la caméra de surveillance. Cette dernière devra être posée aux différents carrefours. Le contrôle du taux d’alcoolémie dans le sang, c’est-à-dire l’alcotest, est envisagé. A quoi devront s’ajouter des feux et des panneaux de signalisation, à condition que leur fonctionnement soit régulier dans une ville où les délestages sont monnaie courante. dont il faut toujours assurer la maintenance pour leur fonctionnement régulier. Il a saisi l’opportunité pour dire qu’avec l’entrée fracassante en scène des moyens de transport à deux roues, les motos ;, les accidents se sont accrus, ajoutant du sang à la sauce déjà ensanglantée. La réglementation concernant les heurs de circulation des motos arrêtée par le Gouverneur de la ville de Kinshasa est l’une des solutions pour réduire l’hémorragie. Enfin, notons qu’en dehors de Kinshasa, Lubumbashi au Katanga, Matadi au Bas-Congo et Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental sont les grandes villes où on déplore nombreux accidents de circulation. Les autorités provinciales de ces différentes entités ont pris à bras le corps la situation, sans oublier la rigueur avant la délivrance du permis de conduire.