Vers 06H00 GMT (08H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,1728 dollar, contre 1,1744 mardi vers 21H00 GMT dollar et 1,1751 lundi soir.
La devise européenne baissait un peu face à la monnaie nipponne à 130,26 yens, contre 130,36 yens mardi soir.
Le dollar progressait très légèrement face à la devise japonaise à 111,07 yens, contre 111,00 yens mardi soir.
«Rien n’est gravé dans le marbre et les tarifs ne s’appliqueront pas avant septembre» mais l’annonce reste «une triste réalité montrant combien l’humeur du marché est sensible à la rhétorique de guerre», a commenté Stephen Innes, analyste chez Oanda.
La Maison Blanche a tiré mercredi une nouvelle salve contre la Chine en dressant une liste supplémentaire de produits chinois importés, d’un montant de 200 milliards de dollars par an, pouvant être soumis à des tarifs douaniers de 10% d’ici deux mois.
C’est «une stratégie de négociation destinée à ramener la Chine à la table des négociations concernant le commerce», a estimé de son côté Ray Attrill qui dirige la stratégie des changes à la National Australia Bank.
La hausse des tarifs douaniers «imposera inévitablement un fardeau important sur les consommateurs américains», a toutefois ajouté l’analyste.
La Chine n’a pas tardé à réagir avertissant qu’elle serait forcée de prendre des mesures de représailles si ces nouveaux droits de douane américains étaient appliqués.
Les dernières menaces américaines ne sont pas une surprise car Donald Trump avait prévenu de telles décisions si Pékin optait pour l’escalade, après la mise en oeuvre la semaine dernière des premières mesures protectionnistes américaines portant sur 34 milliards de dollars de produits chinois.
Au total, le président américain s’est dit prêt à frapper plus de 400 milliards d’importations chinoises.
De son côté, l’euro a été pénalisé mardi par l’annonce d’une baisse plus importante qu’attendu de l’indice ZEW, mesurant le moral des investisseurs allemands pour le mois de juillet.
La livre sterling quant à elle repartait à la baisse face au dollar et était stable face à la monnaie unique, après une journée de répit mardi. La devise britannique avait brutalement chuté lundi dans la foulée de l’annonce de la démission du ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson.
Celle-ci venait s’ajouter à celle du ministre du Brexit, David Davis, contribuant à accroître les risques de voir la Première ministre Theresa May affronter un vote de défiance des députés tory. Une crainte que la dirigeante a elle-même éloignée mardi.
«Réunion productive avec le cabinet ce matin, semaine chargée en perspective», a-t-elle souligné dans un tweet clairement destiné à montrer que les affaires continuaient. Le nouveau ministre du Brexit Dominic Raab a déjà rencontré des responsables d’entreprises et les négociations avec Bruxelles reprendront lundi.
Vers 06H00 GMT, l’once d’or valait 1.250,91 dollars, contre 1.255,54 dollars mardi à 21H00 GMT.
La monnaie chinoise valait 6,6650 yuans contre 6,6340 pour un dollar mardi.
Le bitcoin valait 6.340,00 dollars contre 6.387,83 dollars mardi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.
New York (awp/afp) – Le dollar avançait face à l’euro mercredi alors que la devise américaine bénéficiait de son statut de refuge face à une nouvelle attaque de Washington contre Pékin qui ravive les craintes d’escalade de la guerre commerciale.
Vers 19H30 GMT (21H30 à Paris), la monnaie unique européenne valait 1,1674 dollar, contre 1,1744 mardi vers 21H00 GMT.
La devise européenne montait face à la monnaie nipponne à 130,78 yens, contre 130,36 yens mardi soir.
Le dollar progressait également face à la devise japonaise à 112,03 yens, contre 111,00 yens mardi soir.
Les Etats-Unis ont encore durci le ton dans la guerre commerciale qui les oppose à la Chine en dressant mardi une liste supplémentaire de produits chinois importés d’un montant de 200 milliards de dollars par an qu’ils menacent de taxer dès septembre.
La Chine n’a pas tardé à réagir, avertissant qu’elle serait forcée de prendre des mesures de représailles si ces nouveaux droits de douane américains étaient appliqués.
«La réponse du marché à ces événements est la recherche d’actifs non risqués», ont commenté les analystes de Wells Fargo, le dollar faisant office de valeur refuge.
Les dernières menaces américaines ne sont pas une surprise car Donald Trump avait prévenu de telles décisions si Pékin optait pour l’escalade, après la mise en oeuvre la semaine dernière des premières mesures protectionnistes américaines portant sur 34 milliards de dollars de produits chinois.
Par ailleurs, la publication d’un indicateur américain sur l’inflation a également participé au soutien du billet vert.
Les prix à la production ont en effet progressé plus que prévu en juin, à +0,3%. Sur un an, ils progressent de 3,4%, la plus forte hausse annuelle depuis novembre 2011.
Ces données donnent un peu plus de latitude à la banque centrale américaine (Fed) pour augmenter ses taux d’intérêt, ce qui rend le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes.
Alors que le président américain Donald Trump a fait escale à Bruxelles, le marché surveillait dans le même temps ses prises de parole.
M. Trump a commencé la journée de mercredi par une attaque frontale contre l’Allemagne, qu’il dit «prisonnière» de la Russie pour ses approvisionnements en énergie et qu’il accuse d’enrichir un pays considéré comme l’ennemi de l’Alliance. Ce à quoi la chancelière allemande Angela Merkel a répliqué que son pays prenait ses décisions de façon «indépendante».
Londres (awp/afp) – L’euro se stabilisait mercredi face au dollar alors que le marché digère la nouvelle salve de Washington contre Pékin, qui ravive les craintes d’escalade de la guerre commerciale.
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), la monnaie unique européenne valait 1,1746 dollar, contre 1,1744 mardi vers 21H00 GMT.
La devise européenne montait face à la monnaie nipponne à 130,65 yens, contre 130,36 yens mardi soir.
Le dollar progressait également face à la devise japonaise à 111,23 yens, contre 111,00 yens mardi soir.
Les Etats-Unis ont tiré une nouvelle salve dans la guerre commerciale avec la Chine en dressant une liste supplémentaire de produits chinois importés d’un montant de 200 milliards de dollars par an qu’ils menacent de taxer dès septembre.
La Chine n’a pas tardé à réagir avertissant qu’elle serait forcée de prendre des mesures de représailles si ces nouveaux droits de douane américains étaient appliqués.
«Le dollar s’est apprécié (face à la majorité des principales devises, ndlr), aidé par l’hypothèse que la Réserve fédérale américaine (Fed) devra relever ses taux d’intérêt de manière plus agressive pour contrer la hausse des prix des biens et services provoquée par les droits de douane», a expliqué Fawad Razaqzada, analyste pour Forex.com.
Les prix à la production aux Etats-Unis ont d’ailleurs progressé plus que prévu en juin, à +0,3%. Sur un an, ils progressent de 3,4%, la plus forte hausse annuelle depuis novembre 2011.
La Fed profite actuellement de l’activité soutenue aux Etats-Unis pour relever ses taux directeurs, ce qui rend le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes.
Les dernières menaces américaines ne sont pas une surprise car Donald Trump avait prévenu de telles décisions si Pékin optait pour l’escalade, après la mise en oeuvre la semaine dernière des premières mesures protectionnistes américaines portant sur 34 milliards de dollars de produits chinois.
Au total, le président américain s’est dit prêt à frapper plus de 400 milliards de dollars d’importations chinoises.
Par ailleurs, le marché restera attentif à de possibles déclarations choc durant la réunion de l’Otan, qui pourraient peser sur la monnaie européenne mercredi, a averti Kit Juckes, analyste chez Société Générale.
Le président américain est en effet arrivé mardi soir à Bruxelles pour un sommet sous haute tension, les déclarations tonitruantes de Donald Trump nourrissant l’aversion au risque des marchés.
M. Trump a d’ailleurs commencé la journée de mercredi par une attaque frontale contre l’Allemagne, qu’il dit «prisonnière» de la Russie pour ses approvisionnements en énergie et qu’il accuse d’enrichir un pays considéré comme l’ennemi de l’Alliance. Ce a quoi la chancelière allemande Angela Merkel a répliqué que son pays prenait ses décisions de façon «indépendante».
Par ailleurs, des responsables de banques centrales prendront la parole au fil de la séance mercredi.
Après un discours sans surprise pour le marché de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, les cambistes écouteront avec attention le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), qui s’exprimera à 15H30 GMT (17H30 HEC).