Lors d’une visite surprise, le 11 octobre, à Tripoli, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon a demandé à toutes les parties en conflit en Libye « de cesser les combats » et de bien vouloir se mettre autour d’une table pour dialoguer. Il a invité les groupes rivaux qui s’affrontent toujours en Libye, à cesser les hostilités, trois ans après la chute de Mouammar Kadhafi. «Soyons clairs : sans un arrêt immédiat des affrontements violents et sans le rétablissement d’une paix durable, prospérité et vie meilleure seront un rêve lointain», a-t-il déclaré. Avant notamment d’appeler à l’arrêt des affrontements à Benghazi, deuxième ville libyenne, entre forces loyales au général à la retraite Khalifa Haftar et des milices rivales dont les djihadistes d’Ansar Asharia. Le pays a actuellement deux gouvernements et deux parlements rivaux depuis que Tripoli est tombé, en août, aux mains des miliciens venus de Misrata, ville de l’Ouest du pays. Les problèmes de la Libye peuvent toutefois être résolus par le dialogue, a déclaré Ban Ki-moon.