Environ 250 000 morts par an. C’est le tribut macabre que l’humanité devra payer chaque année si rien n’est fait pour atténuer les effets néfastes du changement climatique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé, mi-novembre, que quelque 250 000 vies risquent d’être perdues chaque année à cause du changement climatique entre 2030 et 2050, notant qu’un bon accord lors de la conférence de Paris sur le climat (COP 21) serait « le plus important du siècle en matière de santé publique ». Selon l’agence onusienne, la pollution de l’air a déjà causé le décès de 7 millions de personnes à travers le monde. Elle a rappelé aussi que des infections comme la malaria sont renforcées par le changement climatique. L’organisation propose notamment d’augmenter le coût de l’utilisation des carburants fossiles. Une taxe sanitaire sur ces carburants polluants pourrait diminuer de moitié le nombre de décès liés à la pollution de l’air, réduire les émissions de dioxyde de carbone et générer 3 000 milliards de dollars de revenus, selon l’OMS.