Les proches des lycéennes enlevées, le 14 avril dernier, au lycée de Chibok, au Nigeria ont, le 18 octobre, osé à peine exprimer leur joie de les voir bientôt libres, au lendemain de l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre l’armée et le groupe islamiste armé Boko Haram. Ce cessez-le-feu annoncé par les autorités nigérianes prévoit bien la libération de plus de 200 lycéennes enlevées par Boko Haram « en échange de la libération de certains partisans de ce groupe détenus dans les prisons nigérianes », selon le ministère des Affaires étrangères tchadien, dont le pays a joué le rôle de médiateur. Au total, 219 adolescentes sont toujours portées disparues depuis leur enlèvement, dans leur lycée dans le Nord-Est du Nigeria. Ce kidnapping avait provoqué l’indignation internationale, surtout lorsque le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, avait menacé de marier les captives de force et de les traiter en esclaves.