Le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Brésilien Roberto Azevedo, a indiqué, à Pékin, avant l’ouverture du sommet des États d’Asie-Pacifique, que cette institution traverse la crise la plus grave depuis sa création, il y a vingt ans. En cause, l’impasse de l’accord sur la libéralisation des échanges commerciaux internationaux conclus fin 2013 à Bali. Cet accord, selon Robert Azevedo est bloqué par l’Inde. Les 160 pays membres de l’OMC s’étaient mis d’accord à Bali pour simplifier les règles du commerce international et, notamment, alléger les procédures douanières. Mais l’Inde a craint que les aides financières qu’elle entend continuer à verser à ses agriculteurs ne soient remises en cause. Les discussions pour tenter de faire avancer la question sont au point mort. Roberto Azevedo compte mettre l’accent sur cette situation, une fois encore, au prochain sommet des dirigeants du G20, en Australie. L’OMC a succédé à l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce en 1995. Son objectif est de permettre à tous les États de tirer bénéfice du commerce mondial.