L’économie ougandaise devrait enregistrer une croissance de 5,8 % durant l’exercice fiscal 2015/2016 (juillet-juin), contre un taux de 5,3 % estimé au cours de l’exercice 2014-2015, a annoncé le FMI dans un communiqué publié 15 mai.L’institution a précisé que la croissance devrait être stimulée par «des investissements publics à large échelle et une reprise de la consommation privée soutenue par une plus grande ouverture du robinet crédit par les banques».
Le gouvernement ougandais est en effet en train de mettre en œuvre de nombreux projets d’infrastructure pour un investissement de plusieurs milliards de dollars, dont des barrages hydro-électriques, une raffinerie, des autoroutes et une ligne de chemin de fer. «Une inflation relativement faible, des bonnes réserves de change couvrant plus de 4 mois d’importations et une dette publique faible constituent aussi un matelas de sécurité qui permettra à l’Ouganda de résister à des chocs externes », a ajouté le FMI.
Le gouvernement ougandais a demandé au parlement d’approuver une augmentation de plus de 5% des dépenses publiques. L’opposition a, cependant, considéré cette orientation comme un stratagème visant à permettre au parti au pouvoir de remporter les élections générales prévues l’année prochaine.