Les décideurs ont le devoir moral d’avoir une attention particulière à l’endroit des personnes vivant avec handicap notamment en créant pour elles des emplois et leur accordant des facilités pour leur scolarisation.cet appel a été lancé par la directrice des « Villages Bondeko Libanga » Madame Chantal Matumona qui s’est confié à la presse , dans le cadre du mois de mars dédié chaque année à la femme .Elle s’est étendue longuement sur les souffrances qu’endurent la personne vivant avec handicap, surtout celle du sexe féminin.
Loin de la décourager, Matumona a exhorté la Congolaise en général et celle vivant avec handicap en particulier à saisir l’opportunité de ce mois de mars pour tracer le bilan du chemin parcouru et réfléchir sur ce qu’elle doit faire pour changer, mieux, améliorer son existence. C’est une occasion lui offerte pour démontrer à la face du mode que l’handicap ne constitue pas un frein mais bien plus une motivation pour créer, innover
Cette sensibilisation va les aider à adopter un comportement responsable pour réduire les risques de contamination
David Lumbala
Pour sa part, Mme Rose Lotale, vice-présidente de l’association des sourds, également enseignante dans cet établissement s’est appesantie sur la protection et la promotion des femmes et des filles vivant avec handicap mental et auditif. Cette catégorie doit se battre pour assurer son progrès dans la société, a-t-elle dit.
Un autre intervenant, Monsieur l’Abbé Zéphirin Samba, coordonnateur des « Villages Bondeko » s’est content de voir les personnes vivant avec handicap amuser le public avec des chansons et des saynètes et présenter les objets fabriqués de leurs mains. Il a regretté que la société déconsidère souvent ces personnes. A titre d’exemple, il a dit que dans nombreuses familles, on accorde plus de chance dans la scolarité aux enfants valides qu’à ceux vivant avec handicap.
D’autres activités dont le défilé de mode et des danses ont marqué cette matinée organisée en partenariat avec C-Change, une structure de communication de l’Agence américaine pour le développement international « USAID ».
Mise en place d’un comité de l’Association des parents d’enfants vivant avec handicap
Le comité provincial de la coordination pour l’intégration et la réhabilitation des personnes vivant avec handicap (CPCIR-PH) amis sur pied à Kananga, le comité local de l’Association des parents d’enfants vivant avec handicap, a-t-on appris mercredi du bureau de la Fédération nationale des personnes vivant avec handicap à Kinshsa .Ce comité, indique-on vise l’encadrement et la sensibilisation des parents pour la promotion des droits de leurs enfants vivant avec handicap, en ce qui concerne la scolarisation, l’apprentissage professionnel et la jouissance de tous les droits reconnus à toute personne humaine.
Sensibilisation des personnes vivant avec handicap sur la prévention du VIH/Sida
Par ailleurs, le CPCIR-PH a organisé au centre Mpadu de Kananga une journée de sensibilisation sur la prévention du VIH/Sida, annoncent la même source. Le président du comité, David Lumbala a fait savoir que les personnes vivant avec handicap plus particulièrement les jeunes filles sont plus exposées à cette maladie que les hommes. Cela s’explique par le fait qu’elles n’ont pas beaucoup étudié, elles sont sans emplois et sans mariage. Cette sensibilisation les aide à changer de comportement en adoptant une attitude responsable, ce qui réduit sensiblement le risque de contamination. Pour sa part, le Représentant du Forum Sida au Kasaï Occidental, a insisté sur les trois modes de transmission de la maladie, Il a encouragé l’assemblée au dépistage volontaire.