Les exploitants artisanaux du bois de la Province Orientale ont, dans un mémorandum adressé au gouverneur de province, dénoncé la majoration des taxes, la réduction de la durée de validité des documents officiels d’exploitation forestière ainsi que ce qu’ils ont qualifié de «déstabilisation» de leurs activités par les autorités provinciales.
Ils déplorent, notamment, le rabattement de l’agrément sur l’exploitation forestière à une année, au lieu des trois ans, comme prévu dans l’arrêté mistériel. Et le permis d’exploitation, qui autorise à exploiter environ 90 mètres annuellement, passe aujourd’hui, à 3 ans, soit environ 30 mètres cubes d’exploitation, par an. Cette augmentation des taxes, selon eux, est estimée à 100 %. Cette situation favorise les exploitations illicites, au détriment des exploitants forestiers, qui sont en règle vis-à-vis de l’Etat.
Par cette mesure des autorités provinciales, ces opérateurs disent ne plus profiter du fruit de leur travail par manque de rentabilité. Ils recommandent aux autorités provinciales de revenir sur les dispositions antérieures encore en vigueur et qui émanent du ministère de tutelle. Cela, disent-ils, pour redynamiser ce secteur et assurer l’équité dans l’opération d’exploitation forestière, dans la Province Orientale.