L’édition 2015 du rapport d’audit de PricewaterhouseCoopers (PwC) est formelle. L’actif boursier global des 40 premières entreprises minières au monde a reculé de 16% en 2014. Ceci représente une perte de valeur de 156 milliards de dollars. D’après l’agence Écofin, qui donne l’information, le rapport PwC met en évidence le fait que le résultat net global, bien que positif, s’est présenté en baisse de 9% lorsqu’on l’ajuste de diverses détériorations liées à l’inflation, ou monétaires.
Le gros de ces minings ne s’attendait pas à une année paisible. Plusieurs d’entre elles, dont celles ayant des opérations en Afrique, ont pris des mesures de mitigation. L’australienne BHP Billiton a procédé à une scission de ses actifs dans le cadre d’une stratégie de réduction de ses coûts. Glencore ou encore Anglo-American font partie de celles qui ont pris des mesures de réduction de leurs dépenses.
Ces décisions, souligne PwC, ont permis de réduire la pression des ratios négatifs. La trésorerie nette globale a ainsi augmenté, partant de 3 milliards de dollars en 2013, à près de 24 milliards en 2014. Cette position leur aura permis de rétribuer les actionnaires et de rembourser leurs dettes tout en limitant leurs endettements.
Le rapport indique que les secteurs les plus touchés auront été ceux des métaux, notamment le fer. Une situation qui risque de ne pas connaître de brusque amélioration en 2015, car les raisons des contreperformances de 2014 pourraient perdurer. Il s’agit notamment de la faible demande de ces minerais, plombée par le recul de la demande chinoise.
D’autres ressources minières – notamment le zinc, le nickel, le cuivre et l’aluminium – pourront repartir à la hausse. C’est que la réduction des offres a contribué à une hausse des cours, un tremplin pour attirer de nouveaux investisseurs.