CANNES, (AFP) – Le Grand Prix “Nespresso” de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes a été décerné jeudi soir aux réalisateurs italiens Fabio Grassadonia et Antonio Piazza pour leur film “Salvo”.
Le prix, d’un montant de 10.000 euros, était décerné par un jury présidé par le cinéaste brésilien Miguel Gomez.
Le film a reçu également le prix Révélation France 4 (doté de 4.000 euros), dont la présidente du jury est la réalisatrice française Mia Hansen-Love.
Le film est l’histoire de Salvo, un tueur de la mafia sicilienne, solitaire, froid, impitoyable. Lorsqu’il s’introduit dans une maison pour éliminer un homme, il découvre Rita. La jeune fille est aveugle et assiste impuissante à l’assassinat de son frère.
Salvo essaie de fermer ses yeux dérangeants, qui le fixent sans le voir. Quelque chose d’impossible se produit. Rita voit pour la première fois. Salvo décide alors de lui laisser la vie sauve. Désormais, hantés l’un et l’autre par le monde auquel ils appartiennent, ils sont liés à jamais.
Le jury a par ailleurs décerné une mention au film argentin “Los Duenos” d’Agustin Toscano et Ezequiel Radusky.
Sergio et sa famille travaillent dans un domaine du nord de l’Argentine. Quand les propriétaires sont absents, ils s’installent dans la maison principale et s’amusent à les imiter, jusqu’à ce que Pia, la fille aînée du propriétaire, arrive à la maison.
Le prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), doté de 4.000 euros, a été décerné au film canadien “Le démantèlement”, deuxième long métrage du Québécois Sébastien Pilote.
Le film raconte l’histoire de Gaby, propriétaire d’une ferme où il élève des agneaux: la Ferme Gagnon & Fils. Mais il n’a pas de fils, seulement deux filles qu’il a élevées comme des princesses et qui habitent loin dans la grande ville. Un jour, l’aînée lui demande de l’aider financièrement pour éviter de perdre sa maison. Gaby, chez qui le sentiment de paternité s’est développé jusqu’à la déraison, décide de démanteler la ferme.
Enfin côté courts-métrages, le prix Découverte est allé au film “Come and play” de la Russe Daria Belova. Enfin le prix Canal+ a été décerné à “Pleasure” de la Suédoise Ninja Thyberg.
La 52e Semaine de la Critique, sélection parallèle du festival de Cannes dénicheuse de talents qui ne retient que des premiers et deuxièmes films, a présenté sept films en compétition et trois autres en séance spéciale ainsi que dix courts métrages.
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