Le lagunage à macrophytes flottants, un procédé rustique d’épuration, constitue une alternative adéquate du traitement des eaux usées dans les pays en développement en général et en RDC en particulier, a indiqué l’hydrologue et physicien des sols de la RDC, Thierry Tangou Tabou à l’ACP.
Selon Thierry Tangou Tabou, la qualité du rendement de cette écotechnologie décentralisatrice dépend fortement de la gestion de la biomasse végétale présente dans les bassins d’épuration. Il a souligné qu’un excès ou une carence de cette biomasse pourrait entraver les rendements épuratoires et engendrer des conséquences néfastes dans l’écosystème environnant entre autres la faune, la flore et les riverains.
Il a noté que la gestion optimale de ces bassins, particulièrement de biomasse des macrophytes flottants, permettrait d’éviter ces dysfonctionnements, car plusieurs organismes, notamment les bactéries, les protozoaires, les algues et plantes aquatiques, sont impliqués dans ce processus d’épuration dans la lagune.
Le lagunage à macrophytes flottants est une méthode d’épuration des eaux usées constant à recueillir et à les laisser reposer en plein air jusqu’à la dégradation complète des déchets. ACP/FNG/Wet