Situation socio-économique : le 1ER Ministre sur tous les fronts

L’économie nationale est encore sous le choc du Covid-19. Face à la récession, la vision de Sylvestre Ilunga Ilunkamba, en plus de la santé et l’éducation, la priorité devra être accordée à l’agriculture, aux infrastructures de qualité, à l’exploitation des ressources énergétiques renouvelables et à la diversification de l’industrie manufacturière.

LA SEMAINE dernière a été chargée pour le 1ER Ministre. Sylvestre Ilunga Ilunkamba a présidé au pas de charge plusieurs réunions avec les membres de son gouvernement. Apparemment, le chef du gouvernement dégage une énergie débordante et une grande lucidité sur les grands dossiers de l’État à la grande satisfaction des membres du gouvernement. On le voit s’impliquer sur tous les dossiers de l’heure, encourageant ses ministres ; leur donnant souvent des orientations, et, à la fin, il s’assure que le travail est bien fait, nous confie l’un des vice-1ER Ministre. Au moment où les échos qui parviennent des institutions financières internationales font état d’une récession, la première en Afrique subsaharienne depuis 25 ans, à cause de la pandémie de Covid-19, il va falloir faire preuve d’anticipation. Selon ces institutions, la croissance économique en Afrique subsaharienne passera de 2,4 % en 2019 à une fourchette entre -2,1 % et -5,1 % en 2020. Rien à faire, le budget de l’exercice 2021 sera un budget de relance économique, comme dans la plupart des pays. 

C’est dans cette optique que le 1ER Ministre a réuni, le mercredi 7 octobre, à l’hôtel du gouvernement tous les ministres et vice-ministres présents à Kinshasa pour une mise en commun des prévisions budgétaires (recettes et dépenses) dans chaque secteur en de l’élaboration du projet de budget 2021. Après son approbation par le Conseil des ministres, le projet de budget pour l’exercice 2021 sera déposé à l’Assemblée nationale par le 1ER Ministre lui-même.

Pacte de stabilité respecté

Pour l’instant, c’est l’accalmie sur le front économique. L’inflation et le taux de change sont sortis de la zone des turbulences pour gagner les rivages de la sérénité grâce au Pacte de stabilité économique, voulu et supervisé par Sylvestre Ilunga Ilunkamba lui-même. En tout cas, la vague qui a ballotté ces derniers mois le taux de change dans tous les sens et la valse des prix sur le marché qui s’en est suivie, semblent désormais derrière nous. 

« Aujourd’hui, le respect du pacte de stabilité se traduit notamment par la stabilité qui influe aussi sur celle des prix des biens de première nécessité sur le marché. Le taux de change s’est même apprécié à l’indicatif (cours officiel) alors qu’au cours parallèle, c’est le statu quo (stabilité) », laisse entendre Jean Baudouin Mayo Mambeke, le vice-1ER Ministre, ministre du Budget. Insistant sur le fait que toutes les parties prenantes, ministère du Budget, ministère des Finances et Banque centrale, continuent à observer le Pacte de stabilité économique et financière. Les faits sont clairs : le leadership de Sylvestre Ilunga Ilunkamba dans la prise en charge des questions économiques et financières en situation de conjoncture difficile marque des points positifs. Par exemple, la production minière nationale a même doublé. En tout cas, c’est le constat qui a été fait lors de la réunion hebdomadaire du comité de conjoncture économique du gouvernement, le mardi 6 octobre. Sous le contrôle du 1ER Ministre, les membres de ce comité ont examiné deux notes et ont suivi les explications de Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, le gouverneur de la Banque centrale du Congo, sur la balance des paiements.

Reprise de l’exploitation

La note de conjoncture économique a été présentée par Élysée Munembwe Tamukumwe, la vice-1ER Ministre, ministre du Plan. D’après cette note, « la situation économique demeure stable en général, en dépit de quelques soubresauts notamment au niveau du taux d’inflation ». Cela se traduit à la fois par une accélération et une décélération selon les zones, a laissé entendre Jean Baudouin Mayo Mambeke. Le taux de change, lui, est stable tant au marché officiel qu’au marché parallèle. Dans le secteur minier, Willy Kitobo Samsony, le ministre des Mines, a fait état dans sa note d’information d’une légère baisse des prix des produits miniers d’exportation de la République démocratique du Congo. Une baisse que le ministre des Mines minimise et se veut plutôt rassurant car la production minière se maintient. Et bonne nouvelle : certaines entreprises pourraient entrer en production dès l’année prochaine. 

C’est notamment le cas de Trafigura qui compte reprendre l’exploitation minière dans le Haut-Katanga. Emmanuel Henry qui en est le patron, est venu remercier, le jeudi 8 octobre, à la primature le 1ER Ministre pour son pragmatisme en vue du maintien des activités de cette compagnie minière à Pweto. Trafugura fait partie d’un fonds d’investissement qui exploite une mine de cuivre. Cette année, elle a produit 24 000 tonnes de cuivre. Depuis 2015, la mine a dû fermer temporairement suite à l’effondrement du prix du cuivre, tout en maintenant les équipements.  

L’exploitation a repris il y a deux ans seulement grâce au renforcement du prix du cuivre qui se sont malheureusement effondrés de nouveau. Par contre, Emmanuel Henry a bon espoir que l’année qui vient sera une bonne année. Trafigura emploie plus ou moins 800 personnes, en majorité des emplois locaux, respecte sa responsabilité sociale et environnementale. 

Pour le chef du gouvernement, on ne peut pas se satisfaire que de la bonne santé dans le secteur minier. Partisan de la diversification économique et de l’accroissement de la production dans les autres secteurs, Sylvestre Ilunga Ilunkamba a demandé plutôt d’élargir le champ de vue, après avoir suivi les explications du gouverneur de la Banque centrale sur la balance des paiements. Par exemple, il a demandé ce qui est fait comme efforts pour stimuler la production agricole. En effet, le gouvernement et la BCC continuent à fournir des efforts pour diversifier l’économie nationale, notamment pour booster le secteur de l’agriculture. 

Dans la vision du 1ER Ministre, la diversification de l’économie est l’une de ses priorités de développement du pays. Les actions à entreprendre nécessitent de redynamiser l’agriculture vivrière, industrielle et pérenne, la pêche et l’élevage ; de consolider la base industrielle en favorisant une plus large transformation locale des produits agricoles et miniers ; d’implanter des parcs agro-industriels et des Zones économiques spéciales (ZES) ; de développer et rentabiliser le tourisme ; et surtout d’accroître l’implication économique des acteurs nationaux par l’élargissement de la classe moyenne à travers des contrats de sous-traitance en faveur des PME et PMI. En toile de fond, Sylvestre Ilunga Ilunkamba s’est donné l’objectif d’améliorer les infrastructures de base et d’aménager le territoire national grâce à la mise en œuvre d’une politique cohérente des investissements continue en infrastructures de base et communautaires. Il s’agit notamment des transports et communications, des routes, des rails, des voies fluviales et lacustres, des ports et aéroports. Le recours aux sources innovantes, notamment le partenariat public-privé.