CITOYEN américain, Solomon Quaynor apporte à la Banque africaine de développement (BAD) plus de 25 années d’expérience dans le domaine du financement du développement et des services bancaires d’investissement. Spécialiste des marchés émergents, il possède également de l’expérience en matière d’investissement dans les institutions financières, les secteurs des technologies, médias et télécommunications, les infrastructures, l’énergie, le secteur manufacturier, l’agroalimentaire et les services.
Parcours
Sa fiche de son parcours professionnel renseigne également que Solomon Quaynor a également soutenu des cadres supérieurs et des conseils d’administration du secteur privé dans l’évaluation de stratégies de croissance, dans l’établissement de relations clés avec les pouvoirs publics et les instances de réglementation, et a été le conseiller de confiance de chefs d’entreprise dans de nombreux secteurs en Afrique. Depuis octobre 2018, il a exercé les fonctions de conseiller principal chez Rothschild Global Advisory pour l’Afrique.
En outre, il a été conseiller principal pour l’Afrique subsaharienne auprès de l’IFU (une institution financière de développement danoise). Il a également siégé au sein du comité de placement d’un fonds de capital-investissement ouest-africain, et a été conseiller principal auprès des conseils d’administration de plusieurs moyennes entreprises en Afrique, et de sociétés internationales qui envisageaient de s’implanter sur le marché africain.
Solomon Quaynor s’est particulièrement spécialisé dans le développement des infrastructures et la mobilisation des fonds de pension africains pour financer cette catégorie d’actifs. À cet égard, il a notamment assumé les fonctions de conseiller principal indépendant auprès du fonds d’infrastructure ARM Harith, de conseiller auprès du conseil d’administration de Verdant Ventures (un promoteur de complexes immobiliers destinés aux diplomates américains en Afrique subsaharienne), et d’administrateur d’InfraCredit Nigeria (une agence de rehaussement de crédit spécialisée dans les obligations de sociétés destinées aux projets d’infrastructures). Par ailleurs, Solomon Quaynor a fondé Mkobi Afrika Pensheni (MAP) Investments, dont l’objectif est de mettre en commun les fonds de pension africains afin d’investir dans les titres de créance existants ou des actifs financiers rentables dans le secteur des infrastructures, de l’industrie, de l’immobilier commercial et du logement abordable.
Avant août 2018, il a eu une brillante carrière internationale à la Société financière internationale (IFC/SFI) pendant près de 20 ans, au cours desquelles il a occupé différentes fonctions. Pendant les quatre dernières années qu’il a passées au sein de l’institution, il a occupé le poste de chargé en chef des investissements auprès du Groupe Leadership Client. À ce titre, il a collaboré de manière stratégique et durable avec la haute direction et les conseils d’administration de certains clients stratégiques de l’IFC à l’échelle mondiale et plus particulièrement en Afrique.
Développeur de projets
Avant d’assumer ces responsabilités, il occupait le poste de chef du bureau pays d’IFC au Nigeria, où il dirigeait le développement des activités diversifiées du neuvième portefeuille pays le plus important au monde, et le premier d’Afrique subsaharienne. Il s’est également associé à la Banque mondiale pour la mise en place de la plus importante démonstration mondiale de bonnes pratiques sur la collaboration entre la Banque mondiale et IFC au Nigeria, destinée à renforcer l’impact de secteurs prioritaires comme l’énergie et l’infrastructure, l’agriculture, le logement abordable et le développement des petites et moyennes entreprises (PME). Outre ces activités, il a activement noué des relations stratégiques avec les pouvoirs publics et les autorités de régulation de secteurs prioritaires, notamment la Banque centrale, la commission des pensions, la Securities Exchange Commission (Commission des opérations de Bourse des États-Unis), le Bureau de la gestion de la dette, et le distributeur national d’électricité en gros, ce qui lui a aussi permis de devenir le conseiller de confiance de dirigeants institutionnels du secteur public.
Avant sa nomination au Nigeria, il était chef des infrastructures pour l’Afrique subsaharienne chez IFC, et avait auparavant supervisé l’ensemble des activités d’IFC au Ghana, en Sierra Leone, en Zambie et au Zimbabwe. Lorsqu’il a rejoint IFC en 1999, il a commencé par des projets en Europe de l’Est, pour ensuite diriger le Groupe des services consultatifs d’IFC en matière d’infrastructures en Afrique subsaharienne.
Avant IFC, Solomon travaillait dans le secteur des banques d’investissement à New York, chez Merrill Lynch, en qualité d’associé du Groupe généraliste, et chez Bear Stearns, où il était vice-président du Groupe media & communications. Avant cela, il était professeur d’université de mathématiques et d’ingénierie à l’Atlanta University Center. Solomon Quaynor est titulaire d’un diplôme de gestion du J L Kellogg Graduate School of Management de l’Université de Northwestern à Evanston (Illinois), d’une maîtrise en électrotechnique du Georgia Institute of Technology, ainsi que d’une licence en physique appliquée de l’Atlanta University Center.
Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement, se réjouit de cette nomination : « Je me réjouis de ce que Solomon Quaynor rejoigne l’équipe de la haute direction de la Banque africaine de développement. Solomon est un banquier d’affaires et de financement du développement de renom, qui apporte plus de 25 ans d’expérience professionnelle dans le secteur privé, une connaissance approfondie et étendue de l’Afrique, ainsi qu’une expérience et des réseaux de financement du développement qui s’étendent en Afrique, en Europe occidentale et en Asie. Les remarquables antécédents de Solomon en tant que penseur stratégique et novateur, développeur de projets et d’initiatives porteuses de transformation et sa solide culture de gestion nettement axée sur des résultats seront des atouts majeurs pour la Banque africaine de développement ».