La situation de la centrale hydroélectrique électrique de Mungombe, dans la province du Sud-Kivu, préoccupe au plus haut point les membres de la société civile de la cité de Kamituga. Cette organisation menace d’appeler à des journées ville morte pour réclamer la réparation du transformateur de cette centrale, endommagé par la foudre il y a plus de trois semaines, privant ainsi la cité de Kamituga de l’électricité. La société civile affirme, cependant, être prête à renoncer à ces journées ville morte si les pourparlers entamés, depuis le 2 août, entre les autorités et les travailleurs de la centrale trouvent un aboutissement heureux. Une délégation de leaders locaux, conduite par l’administrateur du territoire de Mwenga, s’est rendue à la centrale hydroélectrique pour étudier les possibilités de réparer cette panne. Pour le Mwami de la chefferie de Wamuzimu, la responsabilité de la maintenance de cette centrale revient au gouvernement provincial qui en assure la gestion qu’elle a héritée de la Société minière du Kivu (Sominki). Cette autorité coutumière estime que la remise en marche de la centrale de Mungombe nécessiterait au moins 52 000 dollars. La composante jeune de la société civile de Kamituga réclame aussi que la commission territoriale clarifie la gestion de cette centrale hydroélectrique. Elle demande également que les agents de la centrale perçoivent les 12 mois d’arriérés de salaires qu’ils enregistrent.
Cette situation de manque d’électricité paralyse la cité de Kamituga depuis près de quatre semaines. Pourtant, nombre d’habitants de cette cité affirment que les installations de cette centrale étaient bien entretenues lorsque cet outil était sous la gestion de l’entreprise minière Sominki.