Le gouvernement congolais a créé une école nationale d’administration (ENA) . Cela, conformément au programme du gouvernement. Cette école, qui a vu le jour en 2014, sous les cendres de la défunte Ecole nationale de Droit et Administration (ENDA), a pour mission essentielle de former les cadres dirigeants de l’administration sur la conception, l’exécution et le suivi de toute politique publique. Globalement, l’ENA compte apprendre le métier de haut fonctionnaire aux Congolais désireux de faire carrière dans l’administration publique congolaise. Un concours de recrutement conditionnera toujours l’intégration dans cette école, à côté d’autres critères dont la recommandations, pour les fonctionnaires, pour une formation complète de 12 mois. S’agissant toujours des conditions d’entrée à l’ENA, il faut être de nationalité congolaise, titulaire d’un diplôme de licence au minimum et avoir 30 ans pour les fonctionnaires.
Le concours d’entrée vise un effectif total de 60 étudiants. Il prévoit une épreuve de culture générale pour les candidats admissibles. Et un oral de 30 minutes est également imposé aux futurs étudiants de cette école d’administration. A l’ENA, la formation professionnelle sera axée sur l’acquisition de techniques des cas et des mises en situation. Sans oublier l’acquisition de techniques et de méthodes autour de trois modules que sont le management, la politique publique dans les territoires et la maîtrise des grands enjeux contemporains. Tout l’ensemble de cette formation sera assurée par les intervenants ou encore les professeurs qui sont essentiellement des hauts fonctionnaires congolais ou étrangers. Après la formation de douze mois dont cinq de stage au pays ou à l’étranger, les heureux finalistes intégreront le corps des administrateurs civils et s’engageront à servir l’Etat congolais pendant au moins sept ans.
Créée par décret du Premier ministre, l’ENA, qui est un établissement public, sera basée à Kinshasa. Servir l’Etat avec intégrité, compétence et patriotisme est la devise collée à l’ENA. Le ministère de la Fonction publique.
Avec le diplôme comparable à un master, ils (les finalistes) seront nommés à un poste de responsabilité dans la fonction publique centrale ou provinciale, quel que soit le secteur d’activité. « Servir l’Etat avec intégrité, compétence et patriotisme est la devise collée à l’ENA ». Créé par décret du Premier ministre, l’ENA, qui est un établissement public, est basée à Kinshasa. Mais, pour ce qui est de l’actuelle fonction publique congolaise, certains chiffres laissent voir qu’elle emploie un personnel estimé à près d’un million de personnes dont 50 % travaillant dans les grandes agglomérations et 10 % dans l’administration centrale à Kinshasa. Près de 30 % de fonctionnaires de l’Etat sont en âge de partir en retraite. Si on réfère au statut de la fonction publique, l’âge de la retraite est fixé à 55 ans. Face à tous ces chiffres avancés, il y a aussi lieu de reconnaître que la fonction publique congolaise est en deçà de ses effectifs avec une moyenne d’un agent pour 60 habitants. Ce qui n’est pas pour le cas pour l’Afrique du Sud avec 1 fonctionnaire pour 37 habitants ou encore la France avec 1 agent public pour 15 habitants.