La Première Semaine française de Kinshasa se tiendra du 26 au 31 mai 2014 à Kinshasa. Cette manifestation, organisée conjointement par l’Ambassade de France en République Démocratique du Congo et la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise (CCIF), promet, comme l’indiquent ses initiateurs, d’être un temps fort dans les relations franco-congolaises. A cet effet, les deux partenaires (l’Ambassade de France et la CCIF) comptent encourager le renforcement de la présence française au sein de l’espace économique congolais, appuyer et protéger les investissements des entreprises françaises en RD Congo, accompagner leur installation et rapprocher les communautés d’affaires en facilitant la mise en relations entre partenaires potentiels. Pendant une semaine, les hommes d’affaires des deux pays invités à la première semaine d’affaires pourront facilement se découvrir. Du côté français, les hommes d’affaires auront l’occasion juste de palper du doigt les potentialités d’un pays francophone de la taille d’un continent. Ils peuvent également promouvoir l’esprit de l’entreprise chez les Congolais, élément essentiel d’un investissement, rencontrer les décideurs tant privés qu’institutionnels en RD Congo. Dans l’avenir, les hommes d’avenir français derniers deviendront, à juste titre, des véritables ambassadeurs du savoir français au Congo. Les raisons d’une telle opportunité d’investissements ne sont pas à chercher ailleurs. En RD Congo, l’harmonisation du climat d’affaires n’est plus un vain mot. Ce qui explique également l’adhésion de la République Démocratique du Congo au Traité de l’OHADA. Sans oublier les efforts fournis par le gouvernement Matata visant à améliorer de manière permanente le cadre macro-économique de l’économie congolaise. Pour revenir sur la position géographique qu’occupe la République Démocratique du Congo, beaucoup d’observateurs s’accordent à reconnaître que ce pays représente une surface équivalente à plus de la moitié de l’Union Européenne. En termes d’atouts pouvant attirer l’investisseur de l’Hexagone, la RD Congo dispose d’un potentiel minier d’Afrique avec une cinquantaine de minerais recensés (cuivre, cobalt, zinc, argent, germanium, uranium, or, diamants, coltan, étain, platine, nobium). Seulement une douzaine de ces minerais sont exploités. Ce qui voudrait dire en d’autres termes que le potentiel minier est encore immense et propice à l’investissement. Dans le même ordre d’idées, la RD Congo offre des opportunités non négligeables pour le développement de ses infrastructures. Une priorité pour la relance de son économie sinistrée depuis des années. S’agissant des infrastructures de télécommunications et routières, la RD Congo offre un réseau de plus ou moins 153. 209 km dont 10 % praticables et 3.500 ponts. Pour les voies ferroviaires, il y a trois réseaux à développer pour une longueur totale de 5.000 km. Pour les réseaux portuaire et fluvial, on cite Matadi avec 95 % du trafic et Boma, Banana avec accès à la mer. Sans négliger le réseau aérien présentant aussi des atouts à exploiter sans cesse. 270 terrains d’aviation dont cinq aéroports internationaux. En vue de réaliser cette première semaine avec succès, les deux initiateurs projettent l’inauguration de ce premier salon en présence des représentants des gouvernements français et congolais suivies de la visite des stands et d’un grand concert franco-congolais. Au second jour, c’est-à-dire le 27 mai prochain, les organisateurs s’appesantiront sur les thèmes ayant trait aux ressources naturelles (mines et hydrocarbures) et au développement agricole et agro-pastorale. Au troisième, le thème « made in France » ou french touch ! French style et les infrastructures de transports et de télécommunications seront à l’ordre du jour. Des thèmes aussi alléchants sont retenus pour le quatrième et cinquième jour.