NEW YORK, (AFP) – L’indice élargi S&P 500, le plus suivi par les investisseurs américains, a battu un nouveau record historique lundi à la Bourse de New York, dans un marché encouragé par la fin de l’impasse politique en Italie et un bon chiffre sur le logement aux Etats-Unis.
Selon des résultats définitifs, le S&P 500 a gagné 0,72% ou 11,37 points, pour s’établir à 1.593,61 points, dépassant ainsi son précédent sommet atteint le 11 avril.
L’indice Dow Jones Industrial Average a avancé de 0,72% (+106,20 points) à 14.818,75 points.
Et le Nasdaq, à dominante technologique, s’est adjugé 0,85% (+27,76 points) à 3.307,02 points. Dopé par les performances d’Apple et de Google, il atteint un nouveau plus haut depuis le 7 novembre 2010.
L’embellie qui profite aux marchés actions depuis le début de l’année “se poursuit, les gens continuant d’y investir car c’est en vogue”, a remarqué Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.
“La planche à billet marche toujours à fond, les données économiques sont correctes et aujourd’hui, les marchés financiers dans le monde se sont bien tenus dans leur ensemble”, a-t-il expliqué.
Si les investisseurs s’attendent à ce que la Réserve fédérale maintienne sa politique monétaire ultra-accommodante à l’issue d’une réunion mercredi, ils tablent aussi sur l’annonce jeudi par la Banque centrale européenne (BCE) d’une baisse de ses taux d’intérêt.
“En l’absence de tout signal négatif et alors que les banques centrales continuent d’apporter leur soutien à l’économie en injectant de la liquidité sur les marchés, il est difficile pour le marché de reculer”, a remarqué Michael James, de Wedbush Morgan Securities.
Les investisseurs ont de plus été “un peu rassurés sur la situation de l’Europe dans son ensemble” avec la fin de l’imbroglio politique en Italie, a remarqué l’expert.
Après deux mois d’impasse et d’intenses tractations à Rome, l’arrivée d’un nouveau président du conseil italien, Enrico Letta, est de fait particulièrement bien accueillie par le marché, comme l’illustre le net repli des taux obligataires dans le pays.
La diffusion dans la foulée de données économiques sur les Etats-Unis de bonne tenue a apporté un coup de fouet à Wall Street.
Les dépenses de consommation et les revenus des ménages ont augmenté de 0,2% en rythme annualisé en mars aux Etats-Unis, ce qui correspond plus ou moins aux attentes du marché.
Surtout, l’annonce peu après l’ouverture de la séance d’un rebond des promesses de ventes de logements aux Etats-Unis en mars a donné un coup de fouet aux indices.
Le marché obligataire a terminé en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 1,668% contre 1,663% vendredi soir, et celui à 30 ans à 2,872% contre 2,860% en fin de semaine dernière.
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