Un travail décent pour tous

Le rapport mondial sur l’indice du développement humain : « Repenser le travail pour le  développement humain » a examiné en profondeur les liens entre le travail et le développement humain, tout en prenant en considération les équilibres entre travail rémunéré et le travail non rémunéré, d’une part, et entre les hommes et les femmes dans le travail rémunéré et le travail non rémunéré, d’autre part. Il a formulé des propositions visant le renforcement du développement humain durable par le travail durable. Produit par des experts indépendants, ce rapport plaide pour un travail décent pour tous. Ses auteurs recommandent aux États que personne ne soit laissé pour compte dans le monde du travail en rapide mutation. Ils encouragent les gouvernements à prendre en considération les nombreux types de travail qui existent actuellement. Ils estiment que les bénéfices découlant du travail pourront véritablement être exploités en faveur d’un développement durable.

Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), un travail décent contribue à la fois à la richesse des économies et à celle des vies humaines. Tous les pays ont besoin de relever les défis que pose le nouveau monde du travail et de saisir les opportunités qu’il offre pour améliorer les conditions de vie et les moyens d’existence. Dans l’indice du développement humain (IDH), la capacité à vivre longtemps en bonne santé est mesurée par l’espérance de vie à la naissance tandis que la capacité à acquérir des connaissances est mesurée par la durée moyenne de la scolarisation et la durée attendue de scolarisation. Quant à la capacité à atteindre un niveau de vie décent, elle est mesurée par le revenu national brut par habitant.

Dans leurs travaux de mesurage de l’IDH, les enquêteurs du PNUD recourent à d’autres indicateurs. Il s’agit notamment de l’indice d’inégalité de genre qui met en évidence l’autonomisation des femmes, l’indice de pauvreté multidimensionnel qui mesure les aspects de la pauvreté autres que le revenu, l’indice de développement de genre qui compare les valeurs de l’IDH pour les hommes et les femmes. Le PNUD a créé l’IDH en 1990 en vue de jauger le niveau du développement du bien-être des populations dans le monde. Depuis, elle recourt à de différents indicateurs, notamment l’espérance de vie à la naissance et le niveau de scolarisation des jeunes. Selon les experts du PNUD, la notion de développement humain fait référence au développement des individus pour les individus et par les individus, par la création des capacités humaines, par l’amélioration de leur vie et par leur participation active au processus qui déterminent leur vie.