Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a versé près de 9,5 millions de dollars américains à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans le cadre de l’opération de fiabilisation du fichier électoral et de stabilisation des cartographies opérationnelles dans la province du Bandundu. Le Président de cette institution l’avait annoncé lors de la présentation de la feuille de route sur le processus électoral en RDC à l’Assemblée Nationale. L’Abbé Malumalu a indiqué que c’est au mois de février que débute cette opération qui a commencé par la la formation des Chefs d’Antennes et des Formateurs additionnels dans les trois pools opérationnels à savoir : Inongo dans le district de Mai-Ndombe, Kenge dans le district de Kwango et Bandundu-ville dans le Kwilu. Sont bénéficiaires de cette formation, un total de 20 Chefs d’Antenne et 18 Formateurs additionnels. Il faut rappeler que cette formation intervient après celle des Secrétaires Exécutifs Provinciaux (SEP) et des Techniciens cartographes qui s’est tenue au Centre Nganda à Kinshasa.
La prochaine étape de la cascade de formation concernera les préposés à la collecte des données, les informaticiens et les logisticiens au niveau de 20 Antennes qui se trouvent dans la province du Bandundu. Par ailleurs, dans le territoire de Befale à l’Equateur, le recrutement des préposés à la collecte des données se poursuit conformément au communiqué de presse de du 12 février 2014, surtout parmi les anciens Formateurs Electoraux Territoriaux (FET) et les anciens Opérateurs de saisie (OPS) ayant travaillé dans ce territoire pendant la révision du fichier électoral lors des scrutins passés.
Sont bénéficiaires de cette formation, 20 Chefs d’Antenne et 18 Formateurs additionnels. Il faut rappeler que cette formation intervient après celle des Secrétaires Exécutifs Provinciaux (SEP) et des Techniciens cartographes qui s’est tenue au Centre Nganda à Kinshasa
Des documents reflétant une véritable expertise
A tous les niveaux de formation, la Ceni distribue des documents de travail pour permettre aux formés de s’impreigner véritablement des notions électorales qu’ils sont appelés à pratiquer sur terrain. Dans les modules spécifiques, sont explicités les l’utilisation et la justification des fonds qui seront mise à disposition de la Ceni selon le budget ad hoc. L’exécution de ce budget tiendra compte d’une part des impératifs des opérations sur terrain et d’autre part de l’orthodoxie dans la gestion des ressources financières rendues disponibles. Ici le module vise à doter l’apprenant des connaissances pratiques sur : l’exécution des dépenses prévues, la justification de fonds reçus, l’utilisation des documents requis, la présentation des documents requis et la consolidation des pièces justificatives dans un rapport financier selon le modèle Ceni.
Quant aux autres spécificités, notamment l’usage du modem Bgan Wideye sabre 1 dans la télécommunication, les formateurs mettent l’accent sur la définition et la description du modem, son installation, la transmission des données et son entretien tandis que de l’utilisation du thuraya So-2510, la formation tourne autour de la vérification de crédits, de la batterie, de l’extension et emplacement de l’antenne, de son allumage, de son extinction et de l’envoi des sms pour les communications de service. Aussi au niveau des connaissances à apprendre au logisticien, ce dernier doit comprendre et interpréter dans la pratique au quotidien, les dispositifs de réception, de déploiement, de récupération du matériel et du personnel électoral. Le résultat attendu de ce logisticien est justement qu’il sache gérer les biens meubles et immeubles (matériels roulants, matériels flottants, matériel de bureau, mobilier,..), savoir tenir les inventaires, communiquer l’état des lieux de matériel, gérer les stocks dans les entrepôts, reconditionner le matériel et exécuter le plan de déploiement et de récupération du matériel, tout en assurant le monitoring de la chaîne logistique.
Vient ensuite le traitement des données, où les notions servent plus à faciliter le traitement des données collectées grâce à un logiciel conçu pour la circonstance. Ici, on envisage surtout le lancement du logiciel, son initialisation, l’identification des différents modules de l’application, la saisie, la sauvegarde, la restauration des données, la gestion des utilisateurs, l’impression des traces de saisie et des rapports. Ce n’est qu’après l’assimilation de toutes ces matières que l’opération pilote de fiabilisation du fichier électorale et de stabilisation des cartographies va générer une forte production des documents que la Ceni a l’obligation de traiter et de préserver autant pour la réussite et le stockage dans la mémoire collective de l’histoire électorale.