Le taux d’électrification en RDC est de 9%. Pour augmenter ce taux de desserte, le gouvernement a pris l’engagement de rendre opérationnelle, à moyen terme, l’Agence nationale de service énergétique rural (ANSER) qui s’occupera de l’application de la politique d’électrification de l’arrière-pays. ANSER sera, en pratique, à la Société nationale d’électricité (SNEL) ce que le Service national d’hydraulique rurale (SNHR) est à la REGIDESO, dans le secteur de l’eau. Le SNHR gère un projet de forage de près de 10 000 puits pour donner de l’eau à près de 10 millions de Congolais dans l’arrière-pays.
Un atelier national de restitution des études réalisées en prélude de la création de l’ANSER a été organisé du 16 au 17 juillet à Kinshasa. La majorité de la population vit en milieu rural où la desserte en électricité est quasiment nulle.
D’après la vice-ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Maguy Rwakabuba, la création de cet établissement public chargé de la promotion et du financement de l’électrification en milieu rural et péri-urbain est conforme aux Objectifs du millénaire pour le développement(OMD). La République démocratique du Congo regorge de nombreuses potentialités énergétiques qui, une fois exploitées, pourront contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. La Commission de l’Union européenne via son commissaire en charge de l’énergie qui a séjourné à Kinshasa, a promis son appui à l’Agence nationale de service énergétique rural pour sa mise en œuvre.