Le centre spécial des technologies aérospatiales, une société ukrainienne, veut investir dans le domaine des hydrocarbures au Congo. Selon son représentant, Ivan Ivanov, l’entreprise est spécialisée dans le sondage à distance de la terre en vue d’en évaluer le potentiel en hydrocarbures. Plusieurs pays, parmi lesquels la Corée du Sud, la Russie, le Brésil, sont également intéressés par l’exploitation des ressources d’hydrocarbures du Congo. Mais, très souvent, les projets avancent peu ou n’aboutissent jamais. C’est le cas notamment avec la Corée du Sud.
En 2010, Séoul et Kinshasa avaient voulu concrétiser leur volonté de coopération dans le domaine pétrolier. Après des mois de négociation, les sociétés nationales des deux pays, la COHYDRO, côté congolais, et la KNOC (Korean National Oil Company), avaient finalement signé un protocole de coopération. Celui-ci portait sur l’exploration et l’exploitation des gisements de pétrole du Congo dans le bassin côtier et le lac Tanganyika.
Une année auparavant, la COHYDRO signait un accord de partenariat avec Pétrobras, la compagnie pétrolière nationale du Brésil. Avec Pétrobras, le protocole d’accord porte sur un appui technique pour l’étude et l’exploration des systèmes pétroliers des bassins sédimentaires de la cuvette centrale, du graben Albertine et de celui du lac Tanganyika. Si, avec Pétrobras, le partenariat s’est poursuivi cahin-caha, à la suite des déboires que connaît cette société, les Sud-Coréens semblent avoir plié bagage.