Le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé qu’à partir de 2017, toutes les compétitions qu’elle organise offriront plus d’argent aux vainqueurs de ces compétitions. Sans doute l’accord de sponsoring, signé en novembre avec la société française de pétrole et de gaz Total, y est pour quelque chose. En effet, le groupe Total sera le sponsoring officiel de la CAF pendant les huit prochaines années pour un montant de plus d’un milliard de dollars, selon des sources crédibles.
Ainsi, les vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations (tous les deux ans) vont recevoir 4 millions de dollars contre 1,5 million de dollars en 2015, la mise raflée par les champions de la Côte d’Ivoire. Les titulaires de titre de la Ligue des champions de la CAF vont recueillir 2,5 millions de dollars, soit 1 million de dollars de plus que ce que le club sud-africain de Mamelodi Sundowns a reçu le en novembre après son sacre. L’augmentation est plus significative pour les gagnants de la Coupe de la Confédération. La cagnotte passe de 660 000 dollars (recueillis par TP Mazembe, vainqueur 2016) à 1,25 million de dollars. Les deux phases de groupe de la Ligue des champions et de la Coupe de la Confédération – où l’argent de prix entre en lice – élargiront l’an prochain de huit à 16 clubs.
Les gagnants du match CAF Super Coupe annuelle entre la Ligue des champions et les détenteurs de titres Coupe de la Confédération empocheront 100 000 dollars, soit une hausse de 33,3 %.
La cagnotte du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) consacré aux footballeurs évoluant dans le continent est passée 500 000 dollars à 1,25 million de dollars. Les frais de déplacement sont un énorme défi pour les équipes africaines avec les vols d’un pays à l’autre impliquant souvent de longues escales au Moyen-Orient et en Europe pour rogner les dépenses. Les clubs comme Mamelodi Sundowns sont mieux placés. Par exemple, ce club sud-africain est sous le parapluie financier du magnat minier Patrice Motsepe. Mais dans les pays africains les plus pauvres, les équipes comptent sur l’aide financière du gouvernement pour pouvoir jouer les compétitions de la CAF et de la Fédération internationale de football association (FIFA).