Pose de la première pierre de l’immeuble TEXAF qui abritera le siège de Brussels Airlines

Le destin a voulu que ce soit le ministre des Affaires foncières et celui du Tourisme qui posent, pour la postérité, le geste symbolique du lancement des travaux de construction de ce bâtiment de bureaux de la compagnie aérienne belge devenue filiale de Lufthansa Group, en présence de plusieurs invités de marque.

LA CONCESSION a été déjà transformée en chantier de construction. Sur ce terrain de 3 500 m², idéalement situé sur le rond-point Socimat qui termine l’imposant boulevard du 30 Juin, l’entreprise générale DEVIMCO est à pied d’œuvre. Elle n’a pas attendu que la traditionnelle première pierre soit symboliquement posée pour entamer les travaux. En effet, l’événement prévu en octobre, a finalement eu lieu, le jeudi 28 novembre 2019, sur ce chantier. 

En présence des ambassadeurs et d’autres personnalités de marque, les ministres des Affaires foncières et du Tourisme ont eu l’insigne honneur de procéder à la pose de la première pierre. 

Geste symbolique et traditionnel, certes, mais la cérémonie du jour, sobre, aura été un moment historique, car elle s’inscrit dans la perspective du groupe TEXAF de saisir les opportunités de développements futurs qui sont très importants.

En effet, le groupe, installé en République démocratique du Congo depuis bientôt 95 ans et où il dispose d’un important patrimoine foncier et immobilier, a décidé de construire sur ce site un nouveau bâtiment qui accueillera notamment l’administration et le city check-in de la compagnie aérienne SN Brussels Airlines, a précisé Jean-Philippe Waterschoot, le CEO, dans son propos de bienvenue aux invités. 

Éco-responsabilité

Et d’insister : « Ce contrat scelle ainsi un accord sur le long terme entre deux entreprises installées en RDC depuis très longtemps et profondément attachées à ce pays et à sa population. » 

Visiblement « heureux » de prendre la parole devant les invités, Jean-Philippe Waterschoot a souligné que le bâtiment en construction s’inscrit dans « une volonté éco-responsable et de réduction de son empreinte carbone ». 

Il sera ainsi « équipé de panneaux solaires, d’un système de réutilisation de l’eau de pluie, de l’utilisation de doubles vitrages filtrant les rayons solaires et d’une généralisation d’éclairages LED ». Par ailleurs, a-t-il ajouté, « ses dimensions ont également été dictées par la capacité d’accueil en places de parkings in-situ, sans reporter cette exigence sur les voies publiques comme cela est trop souvent le cas à Kinshasa ».

Profitant de l’occasion, le CEO du groupe TEXAF a abordé les problèmes d’urbanisation (qui le préoccupe sérieusement) observés récemment et liés à la sortie de la rivière Gombe de son lit. « Cette situation est notamment induite par une urbanisation incontrôlée qui va jusque dans le lit même des rivières. Nous avons un exemple frappant avec la rivière Gombe juste derrière nous, dont les berges sont entièrement construites (ou en cours de construction) entre le Petit Pont et le fleuve Congo à hauteur de la REGIDESO) », a-t-il déclaré. 

Par ailleurs, la crainte est que la construction du viaduc au-dessus du carrefour Socimat ait fragilisé les buses installées récemment sous celui-ci et par lesquelles transitent les eaux de la rivière Gombe. « À défaut de pouvoir passer en-dessous, les eaux passent désormais au-dessus de ce carrefour. Il est essentiel que les pouvoirs publics se saisissent avec énergie et détermination de ce problème », insiste Jean-Philippe Waterschoot.

De l’autre côté de ce carrefour, le groupe TEXAF va ouvrir un autre chantier, de rénovation celui-ci, d’un bâtiment de 700 m² situé en face de l’ambassade de France. Elle abritera dès le mois de janvier prochain une nouvelle initiative TEXAF DIGITAL CAMPUS, axée sur le numérique et les nouvelles technologies de l’information et de la communication.