Une équipe de cette institution de Bratton Woods, a passé en revue les composantes spécifiques du Projet de transport multimodal (PTM) comprenant l’assistance technique et les investissements.
Conduite par Charles Schlumberger, spécialiste principal du transport aérien et Mme Noroarisoa Rabefaniraka, spécialiste sénior du transport aérien, une mission partielle de la Banque mondiale a séjourné à Kinshasa ainsi qu’au Nord-Kivu, pour examiner les possibilités d’appui à la mise en œuvre des sous-composantes « transport aérien » du Projet de transport multimodal (PTM). Elle avait comme objectifs de visiter l’aéroport de Goma afin de recueillir des informations techniques et identifier des options pour un appui éventuel de l’institution financière. Cela répond à la demande du gouvernement relative à la réparation et la mise à niveau des infrastructures aéroportuaires. La mission visait également à revoir les composantes du transport aérien du PTM comprenant l’assistance technique et les investissements dont bénéficient la Régie des voies aériennes (RVA) et l’Autorité de l’aviation civile (AAC) ainsi qu’à participer à l’atelier sur la sécurité du transport aérien organisé par l’AAC, en collaboration avec l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a accordé un financement additionnel de 180 millions de dollars au Projet de transport multimodal (PTM) en juin 2013, s’ajoutant au don initial de 255 millions de dollars, accordé en 2010. Dans cette optique, les objectifs du PTM visent l’amélioration de la connexion des modes de transport en RDC; le rétablissement de la viabilité financière et opérationnelle de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC); et le renforcement les performances opérationnelles des entreprises publiques de transport. Dans le don initial, seule, la RVA était concernée par un montant de 10 millions de dollars. Le financement additionnel a permis l’alignement de l’AAC dans le projet avec un montant de 5 millions de dollars. Cela avait comme objectif de renforcer sa capacité de régulation du transport aérien dans le pays, en prenant en charge une assistance technique étrangère ponctuelle et de longue durée, et une amélioration des conditions de travail par la réhabilitation des bureaux ainsi que le renforcement de la logistique en fournitures, matériel et équipements. Par ailleurs, des prestations de services de consultants et la formation ont également été prévues.