Le Rassemblement pour l’encadrement et l’épanouissement des entreprises congolaises (Raneeco) s’insurge contre la note de l’administration provinciale qui exige aux commerçants de payer la patente à partir du mois de juillet, alors que cela devrait intervenir en octobre.
Le président de ce regroupement, Guy-André Tshimanga, a fustigé le non-respect des règles de jeu, avant de demander au gouvernement provincial, de respecter le délai de paiement, tel que fixé par la loi. Une note du ministère provincial en charge de l’économie et des finances exigeait à tous les commerçants d’acheter la patente, à partir de juillet. « Le délai de la patente pose problème. La patente a une durée d’une année civile. Elle a été vendue, en octobre 2013. Cette année, on nous impose de la payer en juillet. Si on doit l’acheter, c’est au mois d’octobre qu’on doit le faire », a fait observer le président de cette organisation qui milite pour les intérêts des commerçants de Kinshasa.
Des promesses non tenues
Guy-André Tshimanga accuse, en outre, l’exécutif provincial de ne pas tenir ses promesses. Il rappelle que ce gouvernement avait prévu de rembourser l’argent aux petits commerçants qui avaient acheté la patente, à un prix élevé, ou à ceux qui ont payé leur argent, sans pour autant, recevoir ce document. Ce syndicaliste s’insurge également contre l’obligation de payement de 10 % du prix de la patente à l’Opec, une structure de la ville qui devrait organiser une formation des operateurs économiques sur la marche et l’encadrement des affaires. « A ce jour, l’Opec, qui a perçu ces frais, n’a organisé aucune formation », regrette Guy-André Tshimanga.
La patente revue à la baisse
Le Raneeco se réjouit, par ailleurs, que le prix de la patente soit revu à la baisse. Cette dernière est passée de 18.500 francs (soit 20 dollars) l’année dernière, à 5 500 FC, (soit 5,9 dollars) pour l’exercice en cours. Pour cette structure, cela rentre dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires dans le pays. De leur côté, les assujettis à la patente continuent à réclamer plus d’actions, en leur faveur, de la part du gouvernement provincial. Ils pensent notamment à la réhabilitation de leurs étalages et aux autres actions liées à la salubrité, dans les différents centres de négoce ou marchés.