Battue à domicile par la Côte d’Ivoire, la sélection congolaise ne peut compter désormais que sur un miracle pour se retrouver au Maroc, en janvier prochain.
Les Léopards ont été battus, le 11 octobre, au stade Tata Raphaël de Kinshasa, par les éléphants de Côte d’Ivoire, sur le score de 2 buts à 1. Plus agressifs et inspirés que leurs adversaires du jour, les Ivoiriens ont ouvert le score avant d’être rattrapés en seconde période. Dans les dix dernières minutes, ils ont appuyé sur l’accélérateur pour sceller l’issue de la rencontre en leur faveur. Déjà battus à Lubumbashi par les Lions indomptables du Cameroun, les Léopards étaient condamnés à ne perdre aucun match pour espérer rester dans la course pour la qualification. Dès le coup d’envoi du match face à la formation ivoirienne, les joueurs des deux équipes connaissaient l’enjeu de la rencontre. A trois points du leader camerounais, Ivoiriens et Congolais se disputaient les deux premières places qualificatives du groupe. Dans cette lutte de positionnement, les Ivoiriens sortent la tête haute. Ils sont désormais deuxième du groupe D, à une longueur du Cameroun qui a concédé un nul blanc (0-0) face à la sélection sierra-léonaise au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Pour la République démocratique du Congo, classée troisième pour l’instant, les calculs deviennent difficiles car les poulains du coach Florent Ibenge doivent se déplacer à deux reprises pour la manche retour qui démarre le 15 octobre. Ils vont, en effet, se rendre en Côte d’Ivoire puis au Cameroun. Ces deux leaders du groupe ont, chacun, obtenu trois points en RDC. S’imposer à Abidjan et à Yaoundé, remporter le match à domicile face à la Sierra-Leone, telle est l’équation que les Léopards doivent résoudre pour obtenir une hypothétique qualification. Après trois années de disette (2008, 2010, 2012), ils s’étaient retrouvés à la phase finale de la CAN 2013, en Afrique du Sud, avec le Français Claude Leroy, avant d’être éliminés par le Mali au niveau des matches de groupe.