Le 21 novembre, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a dissout la chambre basse du parlement. Par cette « décision lourde », il espère obtenir une nouvelle légitimité avant de mettre en œuvre des mesures impopulaires comme une nouvelle hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Le chef du gouvernement nippon explique avoir jugé nécessaire de faire usage de ce droit de rompre à mi-parcours le mandat confié aux 480 députés en décidant de revenir sur une loi votée en 2012 sur l’évolution de la TVA. Selon un sondage réalisé par le quotidien Asahi Shimbun, publié mi-novembre, 39 % des Japonais disent soutiennent la décision de Shinzo Abe ; une baisse de trois points par rapport à une enquête similaire effectuée plus tôt dans le mois. De nouvelles élections générales devraient avoir lieu le 14 décembre. Le nombre d’élus à la chambre basse du Parlement passera alors de 480 à 475, en vertu d’une loi de réduction des sièges offerts.