CAN 2015 : «Rien d’officiel» pour le tirage au sort des groupes

Prévu pour le 3 décembre en Guinée-Équatoriale, le tirage au sort des groupes de la compétition est déjà au cœur des discussions. Sera-t-il effectué avec juste des têtes de séries ou alors avec quatre chapeaux distincts ? La CAF attend la décision de la Commission d’organisation. Verdict : « probablement » le 1er décembre. 

Les Léopards au stade Tata Raphaël, le 19 novembre.
Les Léopards au stade Tata Raphaël, le 19 novembre.

Alors que les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2015 ont rendu leur verdict le 19 novembre, officialisant les noms des 16 pays qui prendront part à la compétition à partir du 17 janvier en Guinée-Équatoriale, le tirage au sort des groupes de la phase finale est prévu le 3 décembre à Malabo. Une procédure qui donne lieu à deux versions divergentes : l’une avec la composition de quatre chapeaux de quatre équipes chacun, l’autre avec seulement quatre têtes de séries et un tirage au sort aléatoire pour les 12 équipes restantes.

Face à cette interrogation, Junior Binyam, le responsable de la communication de la Confédération africaine de football (CAF) a indiqué que les modalités finales n’étaient pas encore fixées. « La procédure de tirage au sort sera soumise à l’adoption de la Commission d’organisation de la CAN au cours de sa prochaine réunion à Malabo, à une date qui reste à confirmer mais très probablement le 1er décembre. D’ici là, il n’y a rien d’officiel », en précisant que « les têtes de séries seront déterminées suivant le classement de la CAF. Le dernier a été établi avant le début des éliminatoires de la CAN 2015 et il intègre les résultats au cours des dernières éditions de la CAN, des éliminatoires ayant conduit à ces CAN et des éliminatoires de la Coupe du monde. » Si, au final, la commission d’organisation de la CAN décide d’opter pour la mise en place de chapeaux, comme ce fut le cas lors du tirage au sort des groupes en 2013, « c’est sur la base de ce classement-là (de la CAF, ndlr) que devraient se constituer les différents chapeaux », a conclu Junior Binyam.