Tous les opérateurs économiques de la RDC doivent abandonner l’informel. C’est ce qu’a déclaré le directeur général du Guichet unique de création d’entreprises, AmisiHerady, au cours d’un entretien vendredi 17 avril avec une délégation des commerçants du Marché de la Liberté de Masina à Kinshasa.
Le directeur général a expliqué à ses hôtes la nécessité de créer une société ou un établissement, indiquant que ceci leur permettra d’avoir accès, notamment,au crédit auprès des IMF (Institutions de microfinance) en vue d’accroître leurs capitaux. Cela leur évitera aussi des tracasseries de tous ordres. L’acquisition du Registre de commerce et de crédit mobilier (RCCM) qui a remplacé l’ancien numéro de registre de commerce (NRC), a-t-il dit, met les opérateurs de la RDC au même diapason que leurs collègues, non seulement des pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), mais aussi de toutes les nations.
Son service, a-t-il fait savoir, facilite cette acquisition dans des conditions de célérité et de transparence – dans un délai ne dépassant pas 72 heures – et à un coût sensiblement réduit sans passer par des intermédiaires comme autrefois. À une question de ses visiteurs, le DG a indiqué que le détenteur de l’ancien NRC n’aura plus à payer pour avoir le RCCM, une simple formalité administrative leur suffit, a-t-il ajouté.
La directrice générale adjointe, KisolokeleMvete, a, quant à elle, encouragé les femmes commerçantes à quitter l’informel qui freine l’émergence de leurs activités. Les petites et moyennes entreprises (PME) sont, a-t-elle déclaré en substance, le poumon de toute économie émergente, laquelle est tenue dans ce pays par les femmes. « Venez : la procédure est simplifiée, moins coûteuse».
Le coordonnateur national de la Fédération nationale des associations et clubs OHADA en RDC (Fénaco ASBL), Me Patrick OmbaEdinga, qui a conduit cette délégation, s’est dit satisfait de l’entretien. Il a recommandé au directeur général du Guichet unique de création d’entreprise de mener une large campagne de communication afin de sensibiliser la majorité des commerçants.