L’espace est devenu un sujet de conversations à la machine à café, entre l’astronaute rouennais et chouchou des Français, Thomas Pesquet, qui partage des photographies prises depuis la Station spatiale internationale, et la récente découverte de Trappist-1, un système composé de sept exoplanètes. Pour autant, prend-on réellement la mesure de notre place dans l’univers dans son ensemble? Repéré par The Verge, une vidéo d’animation (en anglais), publiée sur le compte Vimeo de l’utilisateur Bliink, souligne la petitesse de l’homme perdu au milieu de l’univers. À l’hiver 1995, introduit la vidéo, le télescope spatial Hubble, placé en orbite basse, a été orienté vers une zone encore inexplorée de l’espace. Près de la Grande Casserole, là où depuis la Terre il n’y avait apparemment rien à observer, environ 1 500 galaxies ont été dévoilées. Il ne s’agit qu’une infime partie de l’espace lointain, une photographie d’un « champ profond ». Pour mieux comprendre l’étendue de l’univers, la vidéo nous explique que la zone explorée par le télescope ne recouvre que la surface de la pointe d’une mine d’un stylo placé à bras tendu vers le ciel.
Avancées technologiques
Partant de l’homme et de son mètre soixante-dix, la vidéo dézoome progressivement pour nous comparer successivement au diamètre de la Terre (12 700 km), à la distance du trajet nécessaire pour atteindre la Lune (plus de 380 000 km), à notre soleil « de taille moyenne » (environ 1.4 million de km), puis à notre galaxie. Cette dernière n’est elle-même qu’une partie négligeable de l’univers, chaque étoile observable dans le champ profond est une galaxie avec ses milliards d’étoiles.
De nouvelles prises de vue permettent aujourd’hui aux astronomes de découvrir des milliers d’autres galaxies, certaines apparaissant telles qu’elles étaient il y a plus de 13 milliards d’années. S’il est impossible d’embrasser l’immensité de l’univers, cette vidéo permet toute de même de nous faire réfléchir sur notre petite place. Une leçon d’humilité.