C’EST DANS le hall du bâtiment abritant le siège et le centre de formation de Huawei à Kinshasa que la cérémonie de lancement de Seeds for the Future 2019 en République démocratique du Congo a eu lieu, le jeudi 22 août, peu après 16 heures. En guise de cérémonie de lancement en RDC de la session 2019, il s’est agi de la remise des notes d’admission à la session et des titres de voyage aux dix lauréats du concours (écrit et oral) de sélection organisé les 26 et 27 juillet à Kinshasa.
Ce sont les étudiants Ferreira Miguel (L2) de l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA), Sedi Nzakuna (L1), Igor Visi (L2), Kevin Bizimba (L2), Han Nim (L2), Munekayi Kalombo (L2), Claver Muzenzeka (L2), Landrique Ponyo Musamba (L2), Bonheur Masudi (L2) de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), et Fabrice Sagwa Kungwa (L2) de l’Institut supérieur pédagogique technique (ISPT).
Prenant la parole à cette occasion, le directeur général de Huawei-RDC a remercié la présidence de la République pour « la coopération dans le cadre du projet Seeds for the Future », mais aussi les autorités de l’ambassade de Chine en RDC pour l’accompagnement historique » à Huawei-RDC ainsi que le ministère des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT&NTIC) et les le conseiller principal du chef de l’État en matière du numérique pour leur soutien à Huawei-RDC.
La RDC compte pour Huawei
Il a rappelé à l’assistance que le géant chinois de la télécommunication a débuté ses activités en RDC en 2006 dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). En 2009, Huawei a consenti un investissement de 43 millions de dollars pour acquérir un terrain dont est sorti du sol le bâtiment abritant le siège et le centre de formation. C’est le tout premier construit en dehors de la maison mère.
Sur le plan social, à la fin de l’année 2018, Huawei-RDC a créé plus de 1 500 emplois directs et indirects, et formé plus de 55 000 Congolais dans le domaine des TIC. Depuis 2006, en tant que leader mondial des solutions et services techniques dans le secteur, Huawei a continué de développer ses activités, assumé sa responsabilité sociale et s’est impliqué scientifiquement auprès de la population, en promouvant l’épanouissement de la jeunesse, la culture des TIC et le développement écologique durable afin de réduire la fracture numérique.
En effet, dans de nombreux pays, il existe un fossé entre les connaissances acquises à l’école et les compétences professionnelles requises dans le marché de l’emploi. C’est ainsi que Huawei a lancé le programme Seeds for the Future en 2008 pour développer les talents locaux en TIC.
Il s’est engagé également à promouvoir le transfert de connaissances, accroître la sensibilisation, susciter l’intérêt pour le secteur des TIC et à encourager les pays à participer à la construction de la communauté numérique mondiale.
Pour le directeur général de Huawei-RDC, sa compagnie reste déterminée à contribuer au développement de l’industrie des TIC dans notre pays. Lors de l’entretien avec Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président de la République, le directeur général de Huawei dit avoir exprimé clairement la « volonté » de sa société d’accompagner la RDC dans la promotion de nouveaux talents locaux et d’apporter plus d’opportunités d’emplois aux jeunes et accroître l’investissement pour le compte de l’économie, la société et le développement du pays.
Seeds for the Future, a souligné le directeur général de Huawei-RDC est le « programme phare » de la multinationale chinoise en matière de responsabilité sociale d’entreprise (RSE). D’ailleurs, a-t-il dit, les investissements les plus importants de Huawei dans le monde sont dédiés à la RSE.
S’adressant aux dix étudiants qui vont bénéficier de la formation pratique de promotion des TIC au siège du géant chinois des télécommunications en Chine, du 26 août au 6 septembre, le directeur général de Huawei-RDC a indiqué qu’ils vont être gratifiés de la démonstration des dernières technologies et avoir le privilège d’en discuter avec les experts de Huawei.
En effet, ils prendront part à session de formation de deux semaines sur les NTIC, en compagnie d’autres étudiants venus du Japon, de la Pologne, de l’Autriche et de l’Afrique du Sud, au siège même de la compagnie Huawei dans la ville de Shenzhen en Chine.
TIC, moteur de croissance
Pour sa part, Emery Okundji Ndjovu, le ministre des PT&NTIC, a déclaré que les TIC doivent cesser d’être « un amas de gadgets accessibles uniquement aux plus nantis et aux adeptes des technologies, mais également elles doivent un outil indispensables et utile de notre vécu quotidien. Bien plus, elles doivent être considérées comme un levier, moteur de la croissance économique.
Le conseiller économique et commercial de l’ambassade de Chine en RDC a insisté sur l’excellence des relations bilatérales entre Pékin et Kinshasa. Il a fait remarquer que « la Chine a toujours soutenu les efforts de développement de la RDC » et que « le partenariat stratégique sino-congolais a beaucoup évolué ».
En effet, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de la RDC et le premier investisseur dans le pays ».
Plus précisément dans le cadre des échanges culturels, a-t-il rappelé, des centaines de Congolais ont déjà bénéficié des formations en Chine et des bourses ont été accordées aux étudiants congolais.
Pour lui, le programme Seeds for the Future de Huawei est la démonstration de la responsabilité sociale des entreprises chinoises.
Créé en 2008, Seeds for the Future vise la mutualisation des efforts entre les gouvernements, les universités et la compagnie Huawei pour parvenir à un résultat gagnant-gagnant.