Jonction des avenues Elengesa et By Pass : Adi-Construct est près du but

L’entreprise locale appartenant à un self made man congolais est entrain de déjouer toutes les idées reçues qui caractérisent les initiatives des nationaux dans le secteur des travaux publics : surfacturation, défaut de qualité, incompétence… Après la réhabilitation des avenues Mongala à Gombe et Ethiopie à Kasa-Vubu, la société de (…) est en train de concrétiser le rêve de tant d’années des habitants de Makala.

SUR le chantier de l’avenue Elengesa, les travaux progressent malgré les intempéries. Les ingénieurs et ouvriers d’Adi-Construct sont en pleine seconde phase de revêtement de la chaussée qui va serpenter les communes de Kalamu, Ngiri-Ngiri, Makala, Bumbu et Mont-Ngafula. Lancés en avril, ces travaux se poursuivent sans relâche. Tracteurs, élévateurs, compacteurs, camions bennes, et autres engins se relayent sur le chantier. Les travaux de voirie et drainage ont  consisté d’abord en le renouvellement de la chaussée (première phase) sur une distance de 1 600 m, partant du marché Mariano jusqu’au pont Elengesa. Ensuite, en la construction d’une chaussée (seconde phase) de plus de 4 km, allant du pont jusqu’au croisement avec l’avenue By Pass dans la commune de Mont Ngafula. Les équipes d’Adi-Construct ont déjà réalisé les travaux sur environ 2 km. 

Des difficultés ont apparu. Il a fallu nettoyer les sites, curer les caniveaux et la rivière Kalamu, abattre et dessoucher les arbres, démolir des ouvrages en maçonnerie ou en béton armé, les buses, adapter les équipements de desserte de la REGIDESO, de la Société nationale d’électricité (SNEL) et d’autres services… Ensuite, réhabiliter la chaussée et les caniveaux, puis construire la chaussée sur le tronçon entre la rivière Kalamu et l’avenue By-Pass, aménager les accotements, les aires de stationnement et les dos d’âne et mettre en place le dispositif de signalisation et de réalisation des travaux de lutte antiérosive.

Pour le moment, les équipes techniques s’attèlent au nettoyage de la partie en terre battue, et procèdent au décapage ou purge des bourbiers, avant de passer à l’étape de compactage et bitumage. Sur le terrain, ingénieurs et ouvriers ont dû creuser jusqu’à 2,30 m de profondeur pour stabiliser le sol car le terrain est marécageux. C’est pourquoi, il a fallu d’abord pomper l’eau des caniveaux et évacuer les immondices que les ménages y déversent. Puis, remplir l’espace assaini de sable fin extrait du fleuve Congo afin de consolider la surface. Et enfin, recharger les moellons pour le raffermissement du terrain.

Le rêve des résidents

À la manière des badauds, les riverains contemplent chaque jour ces équipes à pied d’œuvre, décidées à réaliser les travaux dans le timing. En effet, les gens à Makala retiennent leur souffle. 

Cela fait des années qu’ils rêvent d’asphalte pour désenclaver leur commune. En attendant l’inauguration de la chaussée asphaltée, l’engouement est déjà perceptible chez les gens. On s’attend à un renouveau urbanistique car la route va tout changer, à commencer par la mobilité (trafic des personnes et des biens), les activités commerciales, l’immobilier, etc. Par exemple, les riverains qui pensaient vendre leurs parcelles, commencent à changer d’avis, la demande de location se fait pressante… Sauf imprévu, notamment à cause de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 que personne n’a vu venir, la fin des travaux est prévue dans quelques mois seulement. 

Gentiny Ngobila Mbaka, le gouverneur de la ville de Kinshasa, improvise souvent une visite sur le site. Il se dit impressionné par les équipes sur terrain d’Adi-Construct qui font montre de rapidité, sérieux, et respect des normes mais surtout de prise en compte de l’impact environnemental qui matérialise sa vision de Kin Bopeto. Outre la route, Gentiny Ngobila a promis à la population de Makala l’éclairage public afin de lutter contre le banditisme. 

Lors du lancement des travaux  en novembre 2019, le Gouv’ de la ville avait déclaré à la face de cette population que la modernisation de cette avenue vieille de 69 ans aura l’avantage historique de doter Makala d’une artère principale qui fait tant défaut dans cette commune. Longue de 6 km, l’avenue (Pierre) Elengesa traverse et réunit 6 communes de la capitale : Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri, Makala, Bumbu, Selembao et Mont Ngafula. Dès lors, les gens pourront facilement quitter la Place Victoire à Matonge jusqu’à la maison communale de Mont Ngafula, sans faire le détour des avenues de l’Université et By Pass. Ce qui aura l’avantage de désembouteiller la circulation au rond-point Ngaba et au « Triangle » de l’Université de Kinshasa.

L’inauguration de l’avenue asphaltée est très attendue par les gens de Makala. Un moment qui va marquer à jamais l’histoire non seulement de cette commune mais aussi celle de la capitale de la République démocratique du Congo. Ce jour-là, l’émotion sera en l’air, mêlée à une sorte de vertige car la population n’en croira pas ses yeux. En effet, le jour de l’inauguration du chantier, le Gouv’ Ngobila était dans le registre de l’histoire, en phase avec la population. Comment ne pas rappeler que depuis sa création, la commune de Makala est la seule dans la ville de Kinshasa qui n’ait pas d’asphalte en son sein, à part l’avenue de l’Université qui la sépare de la commune voisine de Ngaba ? 

Entrés dans l’histoire

Depuis l’époque coloniale, plusieurs gouverneurs se sont succédé à la tête de la ville de Kinshasa, mais aucun n’a vraiment pris la mesure du désenclavement de cette commune. Voilà le sens de ce moment heureux pour Gentiny Ngobila : il va entrer dans l’histoire comme celui qui a donné à Makala sa première et vraie asphalte. « Le gouvernement provincial a inscrit dans ses priorités la modernisation de cette artère avec l’accompagnement et l’appui du chef de l’État », fait-il remarquer. 

L’entrepreneur congolais Jean-Benoît Adimashi Okito est celui par qui le rêve de la population de Makala deviendra bientôt une réalité. Administrateur directeur gérant d’Adi-Construct, il est fier que ça soit son entreprise qui porte sur ses épaules le poids des attentes de la population. Adi-Construct a donc la responsabilité historique et morale d’exaucer son vœu le plus ardent. Voilà pourquoi, il suit au détail près, chaque semaine, l’exécution des travaux sur le chantier. Les travaux de réhabilitation et de construction de l’avenue Elengesa ont démarré à proprement parler le 13 novembre 2019, prévus pour durer 16 mois. « Réaliser les travaux d’intérêt public, c’est une grande responsabilité vis-à-vis de la population. Nous en sommes conscients. Ce ne sont pas que des détails (travaux ciblés) qui nous incombent. C’est le tout, parce que nous sommes engagés dans la construction de l’avenir ! Dans cette optique, vous comprenez que la qualité n’a pas de prix pour nous », déclare Jean-Benoît Adimashi Okito.

À propos d’Adi-Construct

Créée le 3 février 2003 sous la forme juridique d’une SPRL, enregistrée sous NRC 61664 avec siège social au n°1 de l’avenue Cinq Maisons, quartier Sans-fil, dans la commune de Masina à Kinshasa, l’entreprise Adi-Construct s’est muée en une SARL. C’est une entreprise d’études et de construction, de droit congolais, immatriculée au RCCM sous CD/KIN/RCCM/13-B-01275 et ayant le numéro d’Identification Nationale 01-490-N78796T. Depuis 2006, elle a établi son siège social au n°44 de l’avenue Sendwe dans le quartier Matonge dans la commune de Kalamu.

Adi-Construct construit et consolide son image à travers le savoir-faire technologique et le savoir-être de ses corps de métiers performants. Chercher toujours à répondre aux soucis permanents d’assurance sécurité et d’assurance qualité tout en prenant en compte le respect de la prévention des accidents, des normes et de la règle d’art a toujours été la marque de fabrique de cette entreprise. Le dynamisme de son unité de production permet à l’entreprise de satisfaire aux besoins et exigences posées, notamment la réduction des délais d’exécution, l’abaissement des coûts et des prix, le relèvement du niveau de qualité de la construction et l’amélioration des échanges et des sous-traitances tant nationaux qu’internationaux.