Au 12 août, le cuivre s’est négocié à 7.025 dollars, soit un regain de 0,64 %, par rapport à la semaine précédente.
La dernière réunion du gouvernement consacrée au suivi de la situation économique et financière du pays a noté une légère appréciation des cours du cuivre et du cobalt sur le marché international. Selon la Troïka stratégique, au 12 août dernier, le cuivre s’est négocié à 7.025 dollars, soit un regain de 0,64 % par rapport à la semaine précédente. La tonne du cobalt s’est vendue à 34839 dollars (+1,09 %). L’once d’or à 1. 309,10 dollars, contre 1. 311,53 dollars, la semaine dernière, soit une perte de valeur de 0,1 %.
« Les cours de baril du pétrole continuent leur fléchissement sur les deux marchés, se situant à 102,51 dollars (-2,19 %) à Londres et 95,58 dollars (-1,96 %), sur le marché de New York », indique la Troïka. Concernant les produits agricoles, à la date du 12 août, les prix de principaux produits céréaliers se sont présentés comme suit : 538,00 dollars (-2,62 %), pour le blé ; 12,65 dollars (-0,20 %), pour le riz ; 131,8 dollars (0,00 %) pour le maïs. Sur le plan international, les chiffres du Fonds monétaire international (FMI) sur la croissance mondiale, restent maintenus. Cette croissance est projetée à 3,4 % en 2014, soit une contraction de 0,3 % par rapport aux prévisions réalisées à la fin du premier trimestre de l’année. « Ce recul serait expliqué par la persistance de la baisse de la demande, particulièrement de l’investissement au niveau mondial », selon la FMI.
En ce qui concerne l’épidémie Ebola, qui sévit dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest, le FMI, la Banque mondiale et l’agence Moody’s ont indiqué que « cette situation pourrait avoir un impact financier direct sur les budgets des gouvernements, du fait de l’augmentation des dépenses de santé. »
Stabilisation du cadre macroéconomique
Sur le plan national, la Troïka stratégique confirme la stabilisation du cadre macroéconomique. Les principaux indicateurs ont affiché les tendances appréciables. Le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,013 % (+0,002). En cumul annuel, il a atteint 0,801 %, au niveau national. Le taux d’inflation, à fin d’année, serait de 1,264 %, contre un objectif de 3,7 %. Le marché de change, au 15 août, est demeuré stable, avec une appréciation de 0,54 % à l’indicatif, où le taux de change était à 921,99 francs, pour un dollar, contre 926,96 francs pour un dollar, la semaine précédente. Tandis qu’il a été enregistré une variation nulle sur le segment parallèle, où le taux de change est resté à 931,50 francs pour un dollar. Les réserves internationales sont à 1.771,91 milliards de dollars, équivalent à 8,5 semaines d’importations.
Le taux directeur de la Banque Centrale du Congo est à 2,0 %, avec une marge de positivité de 0,7 point. « Le solde provisoire du compte général du Trésor au 15 août renseigne un déficit de 90,20 millions de francs, résultant des recettes de 87,50 milliards de francs, et des dépenses de 177,70 milliards de francs », note la Troïka. En cumul annuel, selon le gouvernement, le compte général du Trésor affiche une marge positive de 163,9 milliards de francs.
Dossiers spécifiques
Au chapitre des dossiers spécifiques, cette réunion a indiqué qu’il y a eu la bancarisation d’environ 1.600 agents du ministère de la Santé, qui touchent uniquement la prime. Ils pourront percevoir leurs rémunérations, par voie bancaire, au courant de ce mois d’août. Par ailleurs, la Troïka a été saisie des difficultés rencontrées par certains agents et fonctionnaires de quelques territoires non encore bancarisés, pour percevoir leur paie. Laballe a été renvoyée au Comité de suivi de la paie pour un examen du dossier, en vue de proposer des solutions adéquates.
Un autre dossier spécifique examiné a été celui relatif à la gestion de la redevance des frais logistiques terrestres. Une redevance qui a été instituée en faveur de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP) afin de la doter des moyens pour faire face au plan de modernisation de son outil de travail. A ce jour, relève la Troïka, « cette redevance a atteint une hauteur jugée à même de financer certains investissements nécessaires pour la société. » A ce sujet, le ministre des Transports et voies de communication et le ministre délégué en charge des Finances ont été chargés de proposer des mécanismes de gestion de ces ressources, « dans le strict respect de leur destination initiale. »