SI LA justice avait récemment autorisé Immotex à reconstruire son mur de clôture sous la protection de la police, sur base de réquisitions régulièrement établies par les autorités compétentes, l’entreprise a fait l’objet d’une nouvelle tentative d’intimidation pour laquelle le pire a été évité.
En effet, le dimanche 19 décembre 2021 en début de soirée, un mouvement de foule s’est manifesté à l’extérieur de la concession Immotex, à hauteur de la portion de son mur d’enceinte récemment reconstruite. « Des personnes non autrement identifiées ont commencé à escalader le mur de clôture pour le détruire et les policiers dépêchés pour la protection de ce chantier ont envoyé 2 grenades lacrymogènes pour disperser la foule », rapporte l’entreprise par voie de communiquer précisant qu’« aucun autre tir n’est intervenu », mettant ainsi un terme aux informations erronées qui circulaient sur cet incident.
Immotex apprendra par les réseaux sociaux que dans cette manifestation se trouvaient un ministre et plusieurs députés nationaux, emmenés sur le site par le directeur général de l’Office des voiries et drainage (OVD), ce dernier pourtant parfaitement informé de la situation car bénéficiaire de « jetons » illégalement attribués sur la parcelle Immotex par des personnes sans titres ni droits.
Immotex indique n’avoir, « à aucun moment, été informée du passage d’une délégation pour le contrôle des travaux engagés dans le cadre du projet Tshilejelu, d’autant qu’il ne concerne pas la concession privée « ex-CPA ». Immotex a regretté les propos mensongers contre son directeur général alors qu’il était à l’étranger au moment des faits, accusé, à tort, d’avoir ordonné et organisé sur le terrain une attaque contre des représentants du gouvernement et du peuple congolais par les policiers. D’aucuns ne peuvent que s’interroger sur les motifs réels de cette mission organisée à la nuit tombée un dimanche soir, sans prévenir Immotex ni même se présenter au principal poste d’entrée de la parcelle, pourtant connu de tous.