Rawbank n’a pas peur de la concurrence

Rawbank est une banque qui compte désormais. Grâce à son sérieux et à son professionnalisme, elle est parvenue à être la première banque commerciale du pays et à se hisser dans le top 50 des banques africaines en si peu de temps. Comme la banque et les assurances ne font qu’un, les dirigeants de Rawbank ont l’ambition d’être aussi leader dans ce secteur, en couvrant tous les produits d’assurances en RDC. La concurrence ne leur fait pas peur, au contraire elle pousse ces dirigeants à se montrer plus agressifs sur le plan commercial. Avant même la promulgation du code des assurances qui casse le monopole de la Société nationale d’assurances (SONAS), la Rawbank couvrait déjà quelques produits d’assurances. Par exemple, en 2013, elle avait lancé le premier produit de bancassurance en République démocratique du Congo, le Travelia. C’est une assurance liée à ses cartes bancaires internationales, Rapidos Visa, MasterCard et MasterCard Traveler’s. Le Travelia couvre l’assurance voyage et l’utilisation frauduleuse. Dès la demande de carte, une attestation d’assurance voyage est délivrée au détenteur pour le protéger contre les aléas du voyage, tels que la maladie, la perte des bagages, le départ retardé, les utilisations frauduleuses en cas de perte ou de vol de sa carte.

Par ailleurs, la même année, Rawbank a signé un partenariat public-privé avec la SONAS, la compagnie d’aviation Asky Airlines et Mapfre, une compagnie de réassurance dont le siège est à Madrid en Espagne. Ce partenariat porte sur le contrat d’assurance voyage et la convention de réassurance entre la SONAS et le réassureur Mapfre.

Dans ce partenariat, les parties ont pris l’engagement d’assurer une large couverture des recettes dues à l’assurance voyage. Pour Carole Agito Amela, l’A-dg de la SONAS, transformée en société commerciale dans un marché en pleine reconstruction et où les besoins en assurances deviennent de plus en plus grandissants, capitaliser toutes les opportunités qui s’offre à sa société pour assurer, au mieux, sa rentabilité est une nécessité d’évidence.