Les stocks de pétrole brut ont chuté d’environ 2,4 millions de barils la semaine dernière aux États-Unis, d’après l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), à la suite d’un recul d’environ 880 000 barils la semaine précédente. Les stocks d’essence ont par contre augmenté de 3,4 millions barils, et les réserves de produits distillés, qui incluent notamment le fioul domestique, se sont accrues de 2,5 millions de baril la semaine dernière. Un peu après 10h 30 (heure de New York), le cours du pétrole brut léger américain WTI (livraison janvier 2017) a reculé d’environ 1 % à un peu plus de 50 dollars le baril.
Mer d’huile pour le Brent, qui demeure à peine 50 cents sous son récent record annuel, signe que la crédibilité de l’OPEP reste forte. Mercredi à mi-séance, le baril de Brent de mer du Nord livrable en février 2017 grappillait 0,1 % à 54 dollars, le WTI américain d’échéance janvier n’étant pas plus inspiré : + 0,2 % à 51,1 dollars. Selon le bureau d’études parisien, l’Energy Information Agency (EIA), autorité fédérale américaine qui, avec l’AIE et l’OPEP fait partie des trois grands ? conjoncturistes ? pétroliers, a relevé sa prévision de croissance de la demande mondiale de brut pour 2017 : + 40.000 barils par jour (b/j), à 1,56 million de b/j.